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Sommes-nous vraiment plus responsables ?

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Sommes-nous vraiment plus responsables ?
(Crédit photo : Luc Legay/flickr)
 
Achète-t-on vraiment plus bio ? Équitable ? Prenons-nous davantage le train ou le vélo ? Mescoursespourlaplanete.com publie la quatrième édition de son guide sur la consommation responsable.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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A vue de nez, on dirait qu’elle s’installe peu à peu, la mode du bio et de l’équitable, des banques éthiques et de l’écotourisme. Mais rien ne vaut de bons vieux chiffres pour attraper une tendance. Mescoursespourlaplanete.com publie la quatrième édition de son rapport sur la consommation responsable en partenariat avec Terra eco. « A l’inverse des esprits chagrins qui prévoyaient l’effondrement de la consommation responsable sous l’effet des contraintes économiques, de nouvelles habitudes de consommation se sont installées », précise Elizabeth Laville, cofondatrice de Graines de changement, agence d’information « positive » sur le développement durable à l’initiative du site mescoursespourlaplanete.com.

Le point en quelques chiffres :

- Le bio : +10% pour l’alimentaire bio par rapport à 2009

3,3 milliards d’euros sont tombés en 2010 dans le tiroir caisse du bio version alimentaire. Ce sont surtout les boissons (jus ou alcool) qui font grimper les chiffres (+26% par rapport à 2009). Les cosmétique bio, eux, ont progressé de 11% entre 2008 et 2009 (derniers chiffres disponibles). Et c’est surtout dans les grandes surfaces que les consommateurs se payent du bio. Pendant que le chiffre d’affaires du secteur y grimpe, celui des boutiques spécialisées régresse : -47% pour les cosmétiques en magasins bio par exemple. Résultat : désormais, les supermarchés pèsent pour 46% du chiffre d’affaires total des produits bio.

- L’équitable :+ 15% pour le label Fair Trade/Max Havelaar

Entre 2008 et 2009 (derniers chiffres disponibles), le label de l’équitable a enregistré un chiffre d’affaires de 287 millions d’euros. Aujourd’hui un tiers des foyers consomment de l’équitable, assure le rapport. Un bon score... à une nuance près. Chacun des foyers ainsi répertorié fait en moyenne 4 achats équitables par an et sort de son porte-monnaie 15,9 euros au nom de l’équitable.

- Les transports et les voyages : 879 millions de kilomètres parcourus en transports publics

Peu de changement. Entre 2008 et 2009, les kilomètres parcourus comme les chiffres d’affaires sont peu ou prou les mêmes. C’est plutôt du côté du transport individuel que le paysage change un peu. L’autopartage – encore très minoritaire - a enregistré un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros en 2010 (contre 5 en 2008) et il s’est vendu 25 000 vélos électriques en 2009 (contre 10 000 en 2007). L’effort se poursuit au moment des vacances, 250 000 voyageurs sont partis en 2010 avec des opérateurs certifiés responsables (contre 200 000 en 2009).

- Les finances : + 70% pour l’investissement social responsable

Année millésime pour l’investissement social responsable, cette branche de la finance qui pousse les clients à mettre leurs deniers dans des portefeuilles éthiques (dépourvus de titres dans des sociétés de vente d’arme ou pétrolières par exemple). Le marché a atteint un encours de 50,7 milliards d’euros en 2009. Les produits d’épargne solidaire leur ont emboîté le pas. Ils sont passés de 379 millions en 2008 à 507 millions en 2009.

- L’énergie : 13% de l’énergie consommée vient de sources renouvelables

Avec 20 Mtep, la production primaire des énergies renouvelables représente 15,3% de la production française (contre 14,1% en 2008). Du côté consommateur, c’est 13% de l’énergie consommée qui vient du renouvelable. Pas mal... mais loin encore de l’objectif de 20% de renouvelables à l’horizon 2020 fixé par le Grenelle. Une énergie plus verte, moins d’énergie aussi. Les ménages s’entourent d’appareils moins gourmands. 44,6% des réfrigérateurs et 41,1% des lave-linges achetés en 2010 étaient de classes A+ et A++. Les lampes fluo-compactes, elles aussi, ont littéralement envahi les maisons. 83 millions ont été vendues en 2010 contre 62 en 2008.

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  • Il vaut mieux acheter des carottes danoises que des bananes ou du maïs gros consommateur de nappes phréatiques.

    7.06 à 00h52 - Répondre - Alerter
  • En 4 ans de temps, que de changement au sein de notre famille :
    - achat de nos premiers véhicules électriques (vélo et voiture),
    - passage à l’électricité verte avec Enercoop,
    - utilisation d’une carafe filtrante pour l’eau de boisson à la place des bouteilles,
    - réduction de la quantité de bois brûlé dans nos inserts (pour cet hiver, à peine 8 stères de bois pour une maison de 160 m2),
    - Etc.

    Nous avions déjà basculé il y a 10 ans en équipant notre maison d’ampoules basse consommation et en maîtrisant la consommation d’eau (moins de 40 m3 par an à 4, incluant l’eau de boisson).

    En lisant votre article, je me revoyais hier en train de faire les courses de la semaine pour nous 4 : 130 euros. Un prix en diminution pour nous malgré la part croissante dans notre caddy du bio (fromage y compris râpé, jambon, lait, oeufs, maïs, bananes, oranges, céréales pour les enfants, pâte à tartinée, riz...) et de l’équitable (sucre, café, infusion, gâteaux secs...) parfois bio également. Ecartées les carottes et oignons bio à cause de leur provenance du Danemark, remplacées par des produits locaux plus propres (je l’espère) pour la communauté en général. Le jour des courses, c’est aussi celui du repas plaisir qui suivra, avec une poêlée choisie en déchiffrant minitieusement l’étiquette.

    Le contenu de notre caddy est soumis chaque semaine à une double contrainte : plus de produits sains pour un ticket de caisse moins élevé (le budget est de plus en plus dur à boucler chez nous comme chez beaucoup d’autres). Malgré tout, on ne veut pas faire l’impasse sur la qualité. Alors, on a réduit les viandes et les vins qui sont devenus des produits d’exception et on a fait marché notre cerveau pour multiplier les recettes originales avec les ingrédients de saison.

    Jeudi 7 avril, nous allons recevoir notre premier panier via l’Amap qui vient de se créer chez nous, et pour laquelle nous nous investissons concrètement.

    En fin de semaine, une semaine de vacances à 150 km de chez nous, en véhicule électrique et en gîte, dans notre région d’adoption qui compte encore bien des coins à découvrir pour nous. Auparavant, nous allions bien plus loin. Nous aurions encore pu viser ces destinations si les voyages en train étaient meilleur marché : à 4, même avec les réductions, ça reste un luxe.

    Nous pensons que notre mode de consommation est plus utile aujourd’hui pour nous faire entendre que le résultat des votes auxquels nous participons malgré tout.

    29.03 à 09h46 - Répondre - Alerter
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