Les dieux seraient-ils tombés sur la tête d’Astérix ? Pas encore, mais la Cour européenne de justice, oui. Son Tribunal de Première instance a jugé que les éditeurs des aventures de l’irréductible gaulois n’avaient pas de droit exclusif sur le suffixe "ix". D’autres noms de marques se terminant ainsi peuvent donc être légalement déposés. En 1997, Orange s’était frotté aux Editions Albert René après avoir enregistré la marque "Mobilix" pour des produits téléphoniques. Selon les éditeurs français, cela sonnait un peu trop comme "Obélix". Mais pour les juges de Luxembourg, il n’y a "aucun risque de confusion" entre les deux. Traduction : rien à voir avec le schmilblix.
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