C’est l’heure des grands rapatriements en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement central du Nigéria a décidé de tout faire pour récupérer les quelque 17 milliards de dollars détournés par ses anciens dirigeants et disséminés à travers le monde. Le pays compte 36 gouverneurs, dont la majorité est suspectée d’utiliser les fonds publics à des fins personnelles. L’actuel président, Olusegun Obasanjo, a récemment déclaré qu’il comptait lutter "radicalement" contre la corruption et le blanchiment d’argent. Transparency International, une organisation non gouvernementale (ONG) basée en Allemagne, et qui diagnostique l’état de la corruption dans le monde, classait le Nigéria à la seconde place des pays les plus corrompus dans son palmarès 2005. Le Tchad, le Bangladesh et le Turkmenistan ferment la marche.
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