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19-01-2011
Mots clés
Transports
Sécurité
France
Billet

Non aux busdozers !

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Non aux busdozers !
(Crédit photo : Victor Massip)
 
Suite à un accident, un lecteur nous envoie ce coup de gueule contre les bandes cyclables et les voies partagées avec les bus. L'occasion d'exiger une autre politique pour les transports doux en ville.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Je vient de frôler la mort avec mes enfants à vélo et je suis scandalisé quant aux aménagements pour les cyclistes en ville. En effet, un bus fou de la Semitan (la compagnie de transport en commun de l’agglomération nantaise, ndlr) qui était à l’arrêt devant le conservatoire de Nantes, furieux qu’une voiture soit stationnée sur l’arrêt de bus, a soudainement démarré à pleins gaz, perdant le contrôle de sa machine et emportant tout sur son passage… Moi et mes deux filles à vélo (une roue a été écrasée par le bus), les enfants qui attendaient à l’arrêt de bus, la voiture en question… Nous sommes des miraculés.

Voilà l’occasion de crier haut et fort que les bandes cyclables et les voies partagées avec les bus sont des espaces dangereux pour les vélos qui restent à la merci du pouvoir de vie et de mort qu’ont l’automobiliste et le conducteur de bus sur les vélos. Cette situation ne peut plus durer. Il faut des pistes cyclables isolées du trafic motorisé, comme partout en Europe. Nous voulons circuler en paix, à vélo, en ville.

Le pétrole vient de passer la barre des 100 dollars le baril (75 euros), nos autorités n’ont pas assez pris conscience de l’importance des transports légers. Les vélos et vélos électriques sont opérationnels, ils sont abordables. Pas de problèmes de pollution, ni de stationnement.

Il faut donc organiser en priorité la rue pour protéger ceux qui font le pas vers sa pacification. Mettre un peu de peinture au contact du trafic motorisé n’a jamais fait qu’une belle bande d’arrêt d’urgence pour les autos et les livreurs ! Jamais le vélo ne se développera avec une telle insécurité. Comment font les Pays-Bas pour atteindre 20% à 30% de part modale pour le vélo ? Ne serait-il pas temps d’agir avant qu’il y ait plus de morts ?

Non aux “busdozers”. Non aux cyclistes chair à canon !

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Fondateur de l’agence d’éco-design Faltazi.

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  • Au sujet des vélos électriques, rapidement mentionnés dans l’article, je trouve qu’il serait intéressant de parler de la situation chinoise. J’ai eu la chance d’aller à Pekin, et malgré "l’automobilisation" flagrante du pays, il reste une part importante de vélos et de vélos (voire scooter) électriques.
    Il faut le voir pour y croire, le silence qui accompagne ces cyclo-motoristes est frappant.
    Quand il en vient une poignée d’un coup on vois filer ces gens à une vitesse assez élevée sans un seul bruit. J’étais d’ailleurs frappé de m’apercevoir que l’on a un fort reflexe "grimace-attention-aux-décibels", la tête dans les épaules, lorsque l’on voit arriver un cyclomoriste. Je n’avais pas remarqué cela avant.

    Bref, c’est très agréable. Et surtout très efficace point de vue transport (bien sur vient le probleme du danger lorsque l’on n’entend pas venir, mais les reflexes de prudence s’acquièrent). Au point que je me demande ce que l’on fait encore avec nos scooter thermiques, quel retard, quelle leçon de "vie bonne" !

    Je propose donc ce sujet à Terra eco... pour un article (avec des petites vidéos si possible) mais aussi de pousser pour une interdiction progressive des deux roues à explosion (au moins les scooters). Ce serait un changement peu populaire au début mais qui peut le devenir je crois (constructeurs, faîtes une campagne de pub en faisant rouler 10 scooter électriques ensemble dans les agglomérations, les gens seront bluffés et acheterons votre camelotte) !!

    28.01 à 14h20 - Répondre - Alerter
  • Françoise : Non aux busdozers !

    Tout à fait d’accord.

    Circuler en ville à vélo est actuellement beaucoup trop dangereux à Nantes et c’est la raison qui me freine pour l’utiliser quotidiennement.

    Il y a une urgence pour l’agglomération nantaise de réfléchir à la place accordée aux vélos. La location de vélos sera plus utilisée si le danger de circulation se réduit.

    20.01 à 09h48 - Répondre - Alerter
  • Oui la cohabitation est souvent difficile entre vélos et voitures, bus, cars, voire motos !
    Pour cela et pour sécuriser les cyclistes actuels et futurs ( car le vélo en ville est souvent le plus rapide et le plus pratique ), l’association Place au vélo demande des axes cyclables en site propre depuis plusieurs années à travers l’agglomération nantaise. Même l’axe Est-Ouest "Loire à vélo" si avancé en région Centre, a plusieurs années de retard sur Nantes ; l’axe nord-sud qui devait être terminé l’an dernier (dixit le président des déplacements doux en 2007) n’a vu qu’un petit tronçon de réaliser vers les facultés.
    Nantes Métropole est une grosse machine bien longue à réaliser ces demandes, à concrétiser ses discours de mettre en avant le vélo, et à oser prendre la place aux voitures sur les axes et les stationnements pour y laisser les vélos tranquilles. Il y a juste un frémissement pour les appui-vélos à la place de voitures stationnées actuellement.

    Oui, il faut plus d’axes vélo et de zones vraiment à 30, voire 20km/h, voire interdites aux voitures près des écoles où il faut oser repousser les parents automobilistes plus loin des entrées ! Nos élus ont besoin de nos contestations !!! et propositions....

    19.01 à 21h20 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : 100% d’accord !

    Je suis cycliste à Paris et je partage ce "coup de gueule" à 100%. Les municipalités se donnent bonne conscience avec des bandes cyclables servent, au mieux, de places de livraison (non seulement on doit déboîter, mais attention à l’ouverture des portières !), ou des voies de bus que l’on doit également partager, à Paris, avec des taxis fous du volant... En attendant, il est tout simplement hyper dangereux de circuler en ville en vélo (sans même évoquer les dangers moins immédiats mais néanmoins bien réels des gaz d’échappement qu’on inhale à pleins poumons, lorsqu’on grimpe une côte entre bus, voitures et scooters...) Il est temps que cela change !

    19.01 à 14h55 - Répondre - Alerter
  • re-cyclerie@live.fr : Entièrement d’accord

    Ton témoignage me touche tout particulièrement puisque je circule autant que possible à vélo à Angers. Certains soirs je me remémore mon parcours de la journée et je réalise combien de dangers j’ai dû affronter... Tu soulèves à juste titre la différence entre bandes (un simple coup de peinture au sol) et pistes cyclables (un véritable espace dédié parfois à double sens). Bien peu de gens font la différence mais quand on circule quotidiennement sans polluer c’est fondamental. Je suis tenté par une mesure radicale qui consiste à réduire toutes les 2X2 voies en agglomération à 1X1 voies et créer dans chaque sens de cirulation un double sens cyclable. C’est à ce prix que des parents laisseront leurs enfants aller à l’école seuls à vélo sans appréhession comme aux Pays Bas ou au Danemark. Le prix du pétrole en augmentation constante peut créer en France un soulèvement ?

    19.01 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : comment faire ?

    Meme probleme a Paris, ou rouler a velo revient a se tranformer en kamikaze ! Les pistes cyclables n’ont pas ete concues par des cyclistes c’est certain. Les situations ou on entre "en conflit" avec les autres : voitures, pietons et bus, sont beaucoup trop nombreuses ! Les risques encourus aussi. Sans parler des pistes qui "zigzaguent" d’un point du boulevard a l’autre (un coup a droite, un coup a gauche), une absurdite ! Que faire pour faire bouger les choses ??????

    19.01 à 14h26 - Répondre - Alerter
  • Des bandes isolées de la circulation, oui : mais pas forcément des "réserves" où l’on se retrouve exclu de celle-ci, impliquant des complications démesurées pour réintégrer le flux de la circulation : et là je pense aux bandes cyclables à double sens en site propre, qui obligent à attendre deux cycles de feu rouge pour tourner à une intersection lorsqu’on est du mauvais côté de la route... ou finissant par un stop imposant de céder le passage à tous les autres véhicules.

    Le cycliste a le droit d’user de la voie publique comme tout un chacun, sans avoir à être relégué sur des voies de garage : c’est aux autres véhicules de s’adapter à notre présence en respectant nos droits qui sont, on l’oublie souvent en ne mentionnant que les devoirs, les mêmes que pour tout autre usager de la route.
    Je ne pense pas qu’encourager les pouvoirs publics à débarrasser le réseau routier de notre présence soit opportun pour obtenir ce respect.

    19.01 à 14h09 - Répondre - Alerter
    • La question du risque de fragmentation de l’espace public est une bonne question.

      Protéger les cyclistes ne signifie pas obligatoirement créer des murs dans l’espace public !

      C’est la conception ’routière’ de nos pistes et bandes cyclables à la Française qui est à critiquer :
      Parcours et trajectoires alambiqués, interdit du parcours sur trottoir, discontinuités, redondances de feux, chicanes incompatibles avec les remorques, tandems, recumbants, voiturettes handicapés et autres vélos-enfants attelés...

      En France, la bande cyclable est formée avec un trait pointillé épais.
      Celui-ci rappelle étrangement ceux des arrêts d’urgence dessinés sur les autoroutes ! Est-ce pertinent pour donner de la clarté et indiquer clairement quel est la limite du territoire automobile ? On peut comprendre que par endroits les pointillés sont nécessaires. Que ce type de marquage discontinu soit la norme en France est une aberration sémantique.

      Le Nord de l’Europe procède autrement et prouve sa pertinence avec un trait continu. La part modale des vélos qu’on lui connait doit nous interroger.
      Conceptuellement, les aménagements arrivent à faire la synthèse entre porosité aux intersections et protection en section courante.
      Ces aménagements sont dessinés par des cyclistes qui connaissent les trajectoires et reflexes cyclistes. Cette logique préside à l’aménagement de la rue.

      La rue pourrait être totalement de plein pied avec des alignements d’arbres utilisés comme protections au contact du flux pour le ralentir et ensuite bande cyclables à traits continus à proximité des piétons.

      En france, on vient à peine de réaliser la pertinence des sas vélo au feu, des contresens cyclables et de la remise en question du feu rouge en situation de tourne à droite.

      Pour autant, les automobilistes n’ont pas vraiment intégrés ces avancées. Les rendre visibles et lisibles pendant un certain temps permet de faire comprendre ce nouveau partage de la rue. Il peut se faire avec des jardinières, des plantations basses.. Ensuite, on peut ré-ouvrir l’espace, car les habitudes sont prises. L’aménagement cycliste doit être vu comme un processus agile de transformation de la rue plus que comme un dispositif figé et immuable.

      Il n’y a pas de réponse toutes prêtes.
      Les trottoirs sont parfois pertinents, les bandes cyclables aussi mais elles peuvent être réellement améliorées.
      Les associations revendiquent des améliorations qui sont écoutées avec trop de distances de la part des autorités. C’est regrettable car le travail de collectage des points durs et des ressentis cyclistes est un formidable matériel pour ’corriger’ les imperfections.

      Les stationnements automobiles sont souvent insérés entre les arbres en bordure de trottoir au delà de la bande cyclable. Ils mobilisent alors un espace considérable qui aurait du être alloué au vélo en intervertissant avec le stationnement. C’est la logique des ’masses engagées’ qui doit cantonner les plus lourds au centre de la voie.

      Les ’tourne à gauche’ et passages piétons en deux temps font aussi la part belle a l’auto. Ces ’tue vélo’ sont des lieux de montée d’adrénaline. Le dessin des trajectoires, réduit soudainement la largeur de la bande et accroît le contact à l’automobile. Ainsi, une fois sur dix on peste, voir on rattrape l’automobiliste pour lui indiquer son incivilité. Comment voulez-vous circuler avec un enfant dans ce contexte ?

      Je vous invite à lire les textes de prospective que j’ai écris pour le site www.mavilledemain.fr rubrique : contributions libres.

      J’y parle de filtres volumétriques pour tempérer la présence des véhicules lourds. L’expérience des ’parcours en marguerite’, de celle de Londres avec le ’congestion charge’... sont très efficaces pour permettre au vélo de circuler dans des espaces apaisés. Vous allez aussi bien rigoler si vous lisez les textes qui parlent des aérocycles et câblo-vélo-routes... Ils imaginent des espaces vélo inédits, mais c’est une autre histoire.

      La création d’un code de la rue est aussi une nécessité.
      C’est toute une culture routière qu’il faut inverser.

      Soit dit en passant, les budgets routiers état, région,.. sont ou ont été pendant longtemps affectés en proportion des enquêtes de trafic automobile... Certains DDE étant rémunérés proportionnellement aux frais qu’ils engagent ou engageaient... Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, que les services de l’équipement ont toujours arbitré en faveur des motorisés. CQFD.

      Le matériel et les principes d’aménagement cyclables sont normés et conçus selon des règles strictes par la direction centrale de l’équipement du ministère des transports qui a jusqu’alors toujours été pro-motorisés.. Mais les choses changent. Il y a des expérimentations locales, je reste donc optimiste.

      20.01 à 09h43 - Répondre - Alerter
  • J’habite Lyon et je rencontre le même problème, très peu de pistes cyclables dans cette ville qui se dit pourtant précurseur des modes doux : des bandes cyclables à contresens des voies de bus, des pistes cyclables sur des trottoirs le long de sorties de parking, et bien souvent pas de piste du tout ! On est peu avec notre vélo face aux engins métalliques d’une tonne motorisés...

    19.01 à 13h28 - Répondre - Alerter
  • cagira : sécurité ou DD

    je trouve le pas un peu trop vite franchi entre sécurité et environnement

    une piste cyclable isolée est bien mieux en terme de sécurité routière, je vous rejoins dans les dangers actuels et c’est pour ça que je m’interdis le vélo en ville bcp trop dangereux encore

    après ce ne sont pas les vélos qui vont livrer les magasins, faire le ramassage scolaire, déplacer les personnes âgées et malades, prendre l’autoroute pour des rdv professionnels, etc. et ce quel que soit le prix du carburant, donc il ne faut pas tout mélanger

    19.01 à 13h27 - Répondre - Alerter
    • en gros, tu prends le vélo quand ? le week-end pour te balader ? super !
      avec un pétrole à 200 Euros le baril, nos relations professionnelles seront davantage de proximité car la distance deviendra trop importante dans le prix des prestations et la concurrence se fera à une échelle plus locale et non plus nationale comme aujourd’hui... donc plus besoin de prendre l’autoroute ! ouf !
      on ne confond pas tout en disant au revoir aux bagnoles en ville, cela deviendra juste un luxe que peu pourront se permettre.
      les magasins n’existeront plus fort heureusement ! quand aux enfants ils iront à l’école comme avant : à pied ou en vélo. On peut rêver.

      19.01 à 19h47 - Répondre - Alerter
    • massip victor : sécurité ou DD

      Il ne faut pas caricaturer le propos.
      La voiture reste un mode de transport qui est justifié dans certains cas, je n’ai jamais dit le contraire.

      Mon article s’adresse à ceux qui abusent de l’automobile.
      En allant chercher une baguette de pain avec un véhicule de 1000kgs sur 1km, non seulement ils induisent une pollution sonore, de l’air et de l’espace mais ils rendent l’espace public dangereux.
      Ca parait une lapalissade, mais il faut le rappeler.

      Le domicile –travail c’est plus de 50% des déplacements et la distance moyenne est de quelques kilomètres ! C’est le type de déplacement sur lequel nous pouvons le plus progresser.

      L’essentiel est l’adaptation du mode à l’usage.
      Il faut donc, que les autorités soient suffisamment lucides pour mettre en place, dans la rue, les dispositifs qui arbitrent en faveur de la sécurité pour les plus légers.
      Le cahier des charges étant celui de l’enfant à vélo dans la ville.

      Jusqu’alors, la bande cyclable permettait à nos ingénieurs des directions départementales de l’équipement de laisser croire qu’ils aménageaient les rues pour les vélos. En posant quelques pictogrammes par-ci par-là, à peu de frais, le tour était joué.
      En peinturlurant de vagues bandes cyclables, ils donnaient toujours aux autos les moyens d’une bande d’arrêt d’urgence supplémentaire pour les livraisons et arrêts minutes. Seulement, cet espace est, pour les cyclistes, ni plus ni moins qu’une rue banale !
      La part modale en Nord Europe du vélo est 20 fois supérieure à la notre.
      Dans ces pays, tout à été fait pour éviter que l’on puisse vous balayer d’un écart de volant.
      Mon accident m’a vraiment rendu lucide sur ce point.

      Prenez un instant… imaginez que ce soit l’inverse.
      dès qu’un point dur se présente, c’est la piste cyclable qui est soignée…

      Ma demande est donc la suivante :
      Les autorités doivent renverser le concept actuel.
      Le vélo est de la famille des piétons. Il n’a rien à faire au contact des engins mécanisés cinquante fois plus lourds que lui.

      Les autorités doivent appuyer les usagers de la rue qui donnent l’exemple et qui pacifient cet espace avec un moyen de transport léger, économe en espace plutôt que l’utilisation d’un véhicule d’une tonne de dix mètres carrés.

      Les autorités doivent en finir avec cette situation qui donne le pouvoir de vie et de mort a l’automobiliste ou au conducteur de bus sur les vélos et piétons.

      Les autorités doivent clairement dessiner l’emprise automobile au strict nécessaire.
      Ce qui est déjà à l’œuvre, je le sais, mais les bandes cyclables et les voies partagées avec les bus sont un contre- sens ma-gi-stral.

      Les autorités doivent réaménager les boulevards urbains qui sont généralement en 2x2 voies en 2 x1 voies pour un partage de la rue plus équitable.

      Les autorités doivent trouver des moyens de mutualisation des déplacements par une offre de
      service de covoiturage plus efficiente. Un site web du type ‘bison futé 2 point zéro’.

      Pour répondre directement à votre question liée aux livraisons, ramassages scolaires, personnes âgées, artisans, etc. qui ne peuvent être réalisés autrement qu’à véhicule à moteur.
      Tout ce dispositif de pistes cyclables est là pour leur rendre la circulation plus facile, grâce à la baisse de trafic et au report modal qu’il génèrera, justement.

      Nous sommes tous , à différents moments, automobilistes, cyclistes, piétons. Il ne s’agit pas d’exclure, ni d’ostraciser, mais de permettre la substitution quand on le souhaite. C’est ça la modernité, c’est ça la véritable avancée que j’appelle de mes vœux.

      Victor massip

      19.01 à 20h54 - Répondre - Alerter
    • MLBRLyon : sécurité ou DD

      Une piste cyclable isolée est LARGEMENT plus dangereuse qu’une simple bande.

      Mais il faut faire du vélo tous les jours pour le savoir et ne pas "penser pour" les cyclistes du quotidien, ce que font tous les décideurs.

      20.01 à 10h04 - Répondre - Alerter
      • Victor Massip : sécurité ou DD

        Sur quelles observations vous basez-vous pour dire ceci ?
        Je connais les travaux théoriques du Certu qui ont présidé au choix de la bande cyclable dans les années 90.
        Ainsi, il faudra que l’on m’explique comment la dangerosité en section courante (bande cyclable) vaudrait mieux que celle aux intersections (pistes cyclables) ?

        Ce qui à présidé au niveau national, c’est la logique des coûts réduits qu’entraine l’installation d’une bande cyclable. Il ne faut pas se cacher, pas de modification du profil en long, des écoulements d’eau, des bordures et des avaloirs. Bref, une bonne image à pas cher, mais qui n’a pas le succès escompté aux yeux des cyclistes !

        Certes, on ne peut pas tout aménager en pistes cyclables dans les villes. Certes, il faut aménager des transitions qui mixent les usages en amont des carrefours. Pour autant, ce concept de bande cyclable appliqué en section courante ’ne tient pas’ au contact de véhicules lourds. Pour laisser son auto à la maison, il faut prendre en compte sérieusement la question des enfants à vélo. C’est ce point qui à été oublié dans l’aménagement cyclable à la Française.
        Il ne faut pas confondre la sécurité réelle (accidentologie) et le sentiment de sécurité (capacité du chef de famille a dire je laisse ma voiture au garage, on prend les vélos)

        La France aime bien tout réinventer avec l’appui arrogant d’experts souvent trop cartésiens. Sachez, que les experts d’usage que sont les cyclistes du quotidien et leurs enfants ont aussi leur pertinence.

        Que disent les enquêtes de satisfaction des cyclistes urbains de ces bandes cyclables ?
        Comment expliquez-vous le succès des pistes cyclables en Nord Europe ?
        Il serait temps de se réveiller.

        22.01 à 08h14 - Répondre - Alerter
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