Séisme en Haïti, éruption du volcan Eyjafjöll, feux de forêts en Russie, inondations au Pakistan, et plus près de chez nous, tempête Xynthia : 2010 fait figure d’annus horribilis en matière de catastrophes naturelles. Le bilan, dressé par l’assureur Munich Re, est sans pitié : 295 000 morts et 97 milliards d’euros de dégâts matériels, contre 38 milliards en 2009. En cause, un « nombre élevé » d’événements météorologiques et « un record de températures à la fois sur toute la planète et dans différentes régions du monde » qui témoignent pour le groupe allemand d’une « progression du changement climatique ».
Si dans le cas d’Haïti ou du Pakistan, le tribut humain prédomine, dans les pays occidentaux, c’est le plus souvent la facture financière qui s’avère salée. En particulier pour les assureurs, qui ont pris en charge 28 milliards d’euros de dommages. Et qui risquent de ne pas se priver pour répercuter ces mauvais chiffres sur les primes de leurs clients !
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