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22-12-2010
Mots clés
Politique
Electricité
France

Photovoltaïque : NKM contre-attaque

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Photovoltaïque : NKM contre-attaque
(Crédit photo : Medef)
 
Le gouvernement ne compte pas enterrer le solaire en France, a martelé ce mercredi la ministre de l'Ecologie. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, geler le rachat de l'électricité photovoltaïque permettra de faire le tri entre les projets.
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Nathalie Kosciusko-Morizet voulait remettre les choses au clair. Face aux vives réactions du secteur de l’énergie solaire, la ministre de l’Ecologie a tenu à justifier sa position ce mercredi. Le 9 décembre dernier, le gouvernement a en effet levé pour trois mois l’obligation pour EDF de racheter cette électricité aux conditions tarifaires actuelles. Outrés, les professionnels réunis dans le collectif « Touche pas à mon panneau solaire » ont saisi le conseil d’Etat et réclamé l’annulation du moratoire. « Ceux qui nous attaquent en justice disent qu’il aurait fallu faire le tri entre les projets spéculatifs et les autres. Mais juridiquement, ce n’est pas possible. Sur quels critères aurait-on séparé les bons des mauvais projets ? Faire un tri, c’était l’assurance que le décret ne tiendrait pas la route », a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet dans un salon du ministère.

Grâce au moratoire, elle entend bien « purger » la liste des projets en attente soit 4100 GW d’électricité sur les starting-blocks (pour 720 MW déjà raccordés). De quoi percer la bulle, assure-elle : « Dans cette file d’attente, il y a des gens qui spéculent sur la baisse du prix des panneaux solaires. Ils réservent un tarif de rachat d’électricité et traînent ensuite deux, trois ou quatre ans », en attendant que les prix du solaire fléchissent.

Trois mois de stand-by donc pour faire le ménage et imposer des objectifs plus rigoureux. Environnementaux d’abord. « La qualité environnementale du cycle de vie d’un panneau solaire n’est pas au rendez-vous. Si le produit était formidable, nous n’aurions pas de scrupules à couvrir la France de panneaux. Il faut se donner le temps d’une nouvelle génération de panneaux. » Objectifs sociaux aussi « L’essentiel des emplois créés (20 000 selon le collectif “Touche pas à mon panneau solaire”, ndlr) sont dans des bureaux d’étude et des entreprises d’installation. Il n’y a pas de filière industrielle française (…). De plus, ces emplois ne sont pas durables. Quand il n’y aura plus de subventions, ils disparaîtront. »

Pas de doute, le tour de vis de la ministre est aussi économique. A l’heure où le Trésor vient de remettre en question la rentabilité du Grenelle à long terme : « Il n’est pas légitime que les subventions filent comme l’eau dans le sable. Il faut que l’argent serve à quelque chose. » Or si on continue ainsi, la facture du solaire réglée par les Français pourrait être de « 4,5 milliards d’euros par an », a rappelé la ministre qui espère bien réduire l’enveloppe de moitié.

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