Les employés de cinq agences de la banque suisse UBS ont de la lecture à ramener à la maison avec un code vestimentaire expérimental de 44 pages. Un dresscode qui recommande aux hommes d’utiliser systématiquement un chausse-pied et aux femmes « d’évite[r] absolument de porter des chaussures neuves douloureuses qui vous empêchent d’être à l’aise, prévenante et attentive lorsque vous êtes en contact avec la clientèle », cite le quotidien suisse Le Temps. Et la directive ne s’arrête pas là : bijoux, vêtements, sous-vêtements, tout y passe.
Aude Roy, conseillère en image personnelle et auteur d’un livre sur la tenue professionnelle, assure n’avoir « jamais vu un dresscode comprenant ce niveau-là de détails ». Au delà de conseils qui peuvent prêter à sourire – « évite[r] les plats à base d’ail et d’oignon durant la semaine » ou « le moment idéal pour se parfumer est directement après avoir pris une douche chaude, lorsque les pores de la peau sont encore ouverts » – « UBS pratique un curieux mélange des genres », à la limite de la légalité, dénonce Le Temps. Entre « prohibition totale », « recommandations appuyées » et « incursions dans la vie privée ». Sans parler du sexisme larvé !
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