Les chiffres ont parlé : excepté du côté des forces de l’ordre, le sommet sur le climat de Cancún a des allures de nain par rapport à Copenhague, son prédécesseur de l’an dernier. Moins de chefs d’Etat, moins de délégués, moins d’ONG, moins de journalistes : la conférence mexicaine s’annonce comme un quasi-bide en termes de fréquentation. Et quand on se penche sur le fond, ce n’est guère mieux : on n’abordera pas ou peu la question des émissions de CO2 et si les politiques se veulent confiants, ils prônent d’abord la modestie. Quant aux militants, ils ne se permettent même pas de rêver un peu…
Et vous ? Pensez-vous que cette réunion sera un nouveau coup d’épée dans l’eau ? Qu’il vaut mieux attendre le sommet de Durban en Afrique du Sud l’an prochain ? Ou au contraire que l’absence des chefs d’Etat permettra aux ministres de l’Environnement d’avancer enfin ? Que les questions de déforestation qui peuvent être tranchées ne sont pas si minimes ? Bref, le verre est-il à moitié vide, à moitié plein ou ne reste-t-il que quelques gouttes à l’intérieur ? Donnez-nous votre avis dans le forum au bas de cet article.
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