Michael Bloomberg n’était pas peu fier de son annonce… faite sur un toit new-yorkais : l’effort des 1 500 volontaires recrutés par la municipalité il y a un an pour blanchir les toits de la ville a porté ses fruits. Pour verdir sa ville, le maire de New York avait proposé de peinturlurer en blanc les toits des immeubles. Contrairement à l’asphalte ou au goudron, cette couleur n’absorbe pas la chaleur
Dans une métropole comme New York – où les étés sont chauds –, une toiture blanche peut donc potentiellement diminuer de moitié la facture en air conditionné d’un immeuble d’un étage et de 10% celle d’un immeuble de cinq étages selon le communiqué de presse de la municipalité.
Le programme « CoolRoofs » (toits frais), qui s’est d’abord focalisé sur 105 immeubles qui appartenaient à la ville ou à des organisations à but non lucratif, a reçu le soutien financier de 17 sociétés privées dont des grands noms du business comme Bank of America, Colgate, Disney, Ernst&Young, la compagnie aérienne JetBlue ou les Mets, une des équipes de baseball de New York.
A partir de 2011, Michael Bloomberg a promis de mettre son armada de volontaires à la disposition du secteur privé, à condition que les entreprises acceptent de communiquer leurs factures d’électricité. Histoire de vérifier si les toits blancs sont bien une solution écolo et durable pour atténuer la chaleur urbaine.
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