Beaucoup y voient une mauvaise nouvelle pour le tourisme et l’économie : Ryanair a annoncé ce mercredi la fermeture de sa base marseillaise pour cause de poursuites judiciaires. Mais d’autres, comme le président du Conseil de développement de la communauté urbaine Jacques Boulesteix, rappellent le passif social de la compagnie à bas prix : « champion de l’extorsion de subventions publiques et de non respect des règles sociales, O’Leary (le pédégé de Ryanair, ndlr) méprise et maltraite en permanence ses propres employés, mais aussi les Chambres de commerce gestionnaires d’aéroport et les collectivités locales qui lui consentent pourtant bien des aides financières », écrit-il sur son blog.
Depuis 2006, rappelle-t-il, les salariés de Ryanair basés à Marseille attendent toujours leurs délégués du personnel et la mise en place d’un comité d’entreprise ou d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. La compagnie va jusqu’à faire payer à ses employés les uniformes et les formations… Michael O’Leary demande aussi « depuis quelques jours à l’Union européenne de “retirer le droit de grève pour les contrôleurs du ciel” et de les “remplacer par des militaires” », poursuit le conseiller municipal sur son blog. Il y a quelques semaines, c’était le copilote que la patron de Ryanair souhaitait supprimer pour faire des économies. Le prix à payer pour des billets à bas coût ?
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