publicité
haut
Accueil du site > Actu > Le chiffre > 3 000
1-10-2010
Mots clés
Alimentation
Agriculture
France

3 000

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
3 000
(L'Amap Lo Païs à Seilh, en Haute-Garonne. Crédit :detached31 - Flickr)
 
C'est le nombre de nouvelles exploitations bio en France.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Selon l’Agence BIO, la France comptait fin juillet près de 3 000 nouvelles exploitations bio par rapport au 31 décembre 2009, soit un rythme de conversion supérieur de 30 % à celui de la même période l’an dernier. « Cette dynamique confirme les résultats de l’année 2009 qui avait déjà vu une hausse de 24 % du nombre d’agriculteurs engagés en bio : 16 400 exploitations au total, soit la plus forte hausse depuis 1999. » se félicite le ministère de l’Ecologie. Pas de doute, le bio continue de gagner du terrain en France.

Quelques bémols cependant :

– L’Agence BIO comptabilise le nombre de nouvelles exploitations et de conversions à l’agriculture biologique, mais on ne sait pas combien de ces nouveaux agriculteurs écolos abandonnent au bout de quelques mois ou années.

– Les surfaces bio ne représentaient en France métropolitaine en 2009 que 2,46% de la surface agricole utile (SAU). A ce rythme, impossible d’atteindre l’objectif de 6% en 2012 fixé par le Grenelle de l’Environnement.

– Les prix du bio restent très élevés par rapport au conventionnel. L’été dernier, la fédération Familles rurales a publié son « Observatoire des fruits et légumes » et relevé que le bio restait en moyenne 70% plus cher sur ces denrées alimentaires.

- Les importations représentaient encore 38% des produits bio consommés en 2009 dans l’hexagone. Pire, 40% de ces importations concernent des « produits pour lesquels la France a une forte vocation naturelle mais manque de volume », selon un précédent rapport de l’Agence BIO. Pour s’approvisionner en aliments verts, la France importait l’an dernier 25% de son lait, 30% de sa charcuterie ou encore 65% de ses fruits et légumes labellisés.

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
3 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Je me demande pourquoi des exploitations se mettent au bio, c’est bien elle utilisent moins d’intrans, mais est ce vraiment un gain pour l’agriculteur que de passer au bio ?
    Je pense qu’il faudrait plus de chose bénéfique pour motiver les agricultuers a faire du bio. JE trouve qu’il serait intéressant de pouvoir comparer les rendements d’une exploitation bio et d’un exploitation traditionnel. Peut etre que le bio est mieu renuméré a l’unité mais je pense que les rendements sont moindre.
    Aussi je me demandais si ces exploitation passe en bio sur du moyen terme ou du long terme. Le passage en agriculture bio ne permet-il pas d’obtenir des aides sur les premières année ? Ou ne serait t’il pas inciter par des MAE (Mesures agro environnementale) ?

    6.10 à 09h28 - Répondre - Alerter
  • L’article est intéressant, et l’on souhaiterait que soit creusé la raison des prix de vente nettement plus chers pour le bio pour le consommateur ?

    1) Est-ce le déficit de production bio français qui provoque cela, parce qu’il fait intervenir des intermédiaires supplémentaires ce qui renchérit le coût, perte d’efficacité des circuits courts ?

    2) Est-ce qu’il existe le même différentiel de prix dans d’autres pays d’Europe, l’Allemagne par exemple qui produit beaucoup de bio ?

    3) Qu’en est-il des marges pratiquées par des Centrales type BioCoop qui finalement semblent avoir repris les mêmes pratiques de la Grande Distribution classique tant à l’achat sur les producteurs que pour les chalands, pour obtenir des marges intensives ?

    4) Quand je fais mes achats sur les marchés bio, et pour m’être occupé de la gestion d’un maraicher bio et d’une AMAP, je reste sidéré devant une gestion pour le moins très fantaisiste et cool. Incapacité de définir un prix de revient au légume et fixation du prix de vente suivant la moyenne des relevés des légumes bio ou pas bio ! Cet amateurisme ne rend pas service à la cause, et les formations proposées par la Chambre d’Agriculture sur ces thèmes ne sont pas suivies parce que crainte de ne plus être écolos/bio, mais de devenir comme le reste des agriculteurs, parce qu’employant la même rigueur de gestion.

    4.10 à 10h41 - Répondre - Alerter
  • vesquer : vesquer

    3000 exploitations Bio sur 300 000 soit 1% ! le bio ne se développe guère en france après une progression il stagne : les produits viennent de l’étranger où la filière bio est plus avancée (Allemagne , Italie ...) Le selon Eurogusto de Tours est très intéressant à cette égard , de même qu"un petit essai de géographie
    La géographie n’est plus ce que vous croyez
    http://lageographienestplus.wifeo.com
    vesquer

    4.10 à 08h27 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas