A Marseille, le coup de rabot budgétaire du gouvernement a sans doute fait une première victime : le stade Vélodrome. Ou plutôt ses 7 000 m2 de panneaux photovoltaïques qui devaient être installés dans le cadre de la rénovation de l’enceinte pour l’Euro 2016. Le bâtiment devait produire plus d’énergie qu’il n’en consomme et susciter l’admiration de toute une ville. Las, « la Ville pourrait se passer du photovoltaïque », rapporte La Provence. Pourquoi ? « Parce que le crédit d’impôt accordé par l’État devrait voler en éclats. Et sans avantage fiscal, la Ville ne tombera pas dans le panneau… photovoltaïque », ironise le quotidien. Les Verts marseillais, déjà opposés au projet à cause de son coût important (267 millions d’euros) pourraient bien voir rouge lundi prochain lors du vote des crédits au Conseil municipal.
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