"Le sens des affaires semble dominer tout le reste", résumait il y a quelques jours un courtier indien cité par l’AFP, commentant l’impact économique du tsunami qui s’est abattu sur les côtes d’Asie du sud est le 26 décembre dernier. Les milieux financiers estiment que cette catastrophe humaine ne remet pas en cause les excellentes perspectives économiques des pays de cette partie du globe. Les Bourses de la région continuent donc de grimper, plus sensibles au niveau des ventes de Noël aux Etats-Unis qu’au bilan de la catastrophe qui s’est jouée sous leurs yeux. Les assureurs montrent aussi leur satisfaction. L’Insurance Information Institute souligne que "malgré les pertes considérables en vies humaines et malgré des pertes économiques probablement importantes, les pertes à redouter [pour les compagnies] d’assurance devraient rester modestes". L’explication ? Le Bangladesh, le Sri Lanka, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande demeurent des pays pauvres et le montant des contrats d’assurance (non vie) souscrits par les habitants reste très faible : 0,7 dollar par personne au Bangladesh, 7 dollars au Sri Lanka, 87,2 dollars en Malaisie. A titre de comparaison, le montant moyen des contrats souscrits aux Etats-Unis est de 1980 dollars (chiffres 2003).
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