Les fruits et légumes bio 70% plus chers

Bonjour,

Nous sommes membres de trois AMAP en Midi-Pyrénees, et consommons TOUT en bio, des légumes au fromage, en passant par les produits ménagers, huiles, crème à raser... Nous sommes quatre adultes à la maison et dépensons par mois 437 euros en nourriture, ainsi distribués : viande, 4 kilos à 14 € le kilo = 56 € ; légumes, 22 € le panier hebdomadaire (environ 25 kg et une moyenne de 9 produits) X 4 = 88 € ; fromage, 13 € (un kilo et demi) par mois (brousse + brebis, plus deux chèvres) ; Biocoop, moyenne de 70 € par semaine X 4 = 280 €. Cela nous fait une moyenne de 110 € par mois. Nous ne mangeons que des légumes de saison, n’avons pas de téléphone portable, ne fumons pas, ni passons notre vie à consommer. Nous récupérons à la déchetterie beaucoup de choses jetées et encore réutilisables, et ne vivons pas d’apparences ni à la mode.
Nous avons deux salaires à hauteur de 2800 € et payons un loyer de 600 €, assurance auto (une seule) et une Mutuelle.
Il faut savoir qu’en France on dépensait environ 40 % de son salaire en alimentation avant la deuxième guerre mondiale.
Chacun son choix de vie, mais le bio n’est pas cher, et nous n’allons que très rarement chez le médecin, dormons bien, ne sommes pas stressés et ne cherchons pas le stress comme la majorité des gens, qui s’imposent un train de "mort" délirant.
Merci.

27.08 à 15h55 - Répondre - Alerter

Sans oublier que le bio est pas ou peu subventionné, ce qui n’est pas le cas pour les autres agricultures non.

Qu’en est-il du prix des légumes "conventionnels" si on y ajoute le cout des subventionnements divers ?

Et effectivement, il faudrait aussi regarder ce qui reste dans l’assiette notamment après cuisson ! Il faut comparer ce qui est comparable.

26.08 à 14h58 - Répondre - Alerter

« Les Français sont de veaux ! » disait le Général d e GAULLE, ils le prouvent de plus en plus avec cette incroyable mode du bio où ne comprenant absolument rien aux problèmes de production agricole, ils sont prêts à payes 70 % plus cher des produits d’une qualité inférieure et dont il n’est pas démontré qu’ils résultent de pratiques agricoles supposées protéger notre environnement.

25.08 à 22h53 - Répondre - Alerter

depuis plusieurs années j’achète presque exclusivement fruits et légumes bio ; Mon constat : si l’on s’en tient à des fruits et légumes de saison, les prix du bio ne sont que marginalement plus élevés : en plus il y a beaucoup moins de déchets (sans même parler du goût et de l’absence de pesticides). Lundi matin au marché de St Quay en Bretagne, les mirabelles de mon marchand bio coûtaient 5 euros le kilo tandis que celles du marchand traditionnel coûtaient 5.90 euros... On peut donc prouver tout et son contraire.

25.08 à 17h13 - Répondre - Alerter

Etre ou ne pas être consomacteur et lles prix en magasin ‘’bio’’…
Film : « Vos enfants vous le reprocheront »…

Mauvaise surprise ! le samedi je constate en faisant mes courses dans le magasin …, que ,de nouveau, encore, entre autre le prix de la purée de pomme a encore augmenté ! Ce produit basique, pour ne citer que lui a considérablement augmenté cette dernière année et de nouveau maintenant 15 centimes passant de 2.99€ à 3.14€. j’ai hélas jeté mes anciens tickets de caisse.

Je me retrouve à la caisse et une autre personne fait la même constatation….

J’ai téléphoné au producteur de compote…. Etre ou ne pas être consommacteur… le producteur m’a assuré avoir maintenu ses tarifs pour les pommes ! Et que les prix avaient légèrement augmenter au 1er octobre à causes de l’augmentation des verres !
C’est effectivement gênant de poser certaines questions comme je l’ai fait ces dernières années à certains magasins que je fréquente en matière de prix, d’hygiène et d’étiquetage… (les choses avaient bougées…).

Donc même si de plus en plus de personnes mangent bio, attention aux dérapages ! 30, 40% d’augmentation !certes certains prix n’ont quasiment pas augmentés mais ils sont marginaux. Cherchez un kg de farine de bonne qualité à 2€ ! Même pbs que pour les hydrocarbures : ça augmente bqc en cas de spéculation mais les prix ne redescendent jms !!!
Je ne regarde même plus le prix du pain (machine à pain..) et je suis de plus en plus obligée de me tourné vers le conventionnel label rouge si possible (le poulet, …) !

Donc producteurs, distributeurs, conseillers en tout genre… Arrêtez de nous culpabiliser si on se plaint des dérapages de certains ! Nous n’avons plus le choix… Nous ne pouvons plus réduire nos consommations et choisir le bio ! Je fais parti des personnes qui ont perdu leur poste avec baisse des revenus… serais-je la seule ? Que dire des personnes de plus en plus nombreuses qui sont licenciées ? Des familles monoparentales ? ‘’Nos enfants vous le reprocheront !’’

c’est vrai de plus en plus de personnes ’’font’’ du bio pour l’argent : cupidité !!! les réactions de certains commençants dans la capitale sont élocants : Essayez de discuter avec ’’ ces jjeunes premiers’’ qui eux ont des revenus confortables et qui paient les employés au minimum. Les grandes chaines du bio ne répondent pas aux courriels ou faxes.... idem la grande distribution dont ils sont, pour bqc, issus...

S’il vous plait soyez raisonnables sur les prix au nom de vos convictions de respect de notre planète et non de vos profits !

25.08 à 11h55 - Répondre - Alerter

Bonjour
A quoi sert de publier des articles qui véhiculent des réalités constatées certes mais faussées par une analyse tronquée du sujet. plutôt mette en avant l’article réaliste « Le bio est-il réservé aux riches ? ».

Les produits conventionnels pour la qualité qu’ils présentent (difficile de connaitre la provenance, disparité des règles et de la déontologie de production dans le monde...) ne devraient souvent ne pas être mis sur le marché. alors bien sur le différentiel prix est considérable.

Un exemple vécu parmi tant d’autres :

comparons production industrielle, sous serre toute l’année,et production bio en saison. cuisinons les courgettes produites dans le même département à poids produit frais égal Résultat la quantité de produit à consommer est 2 fois + importante pour le produit Bio ; alors qui a la différence de prix . Soyons des consommateurs responsables et notre porte-feuille ainsi que notre santé se porterons mieux.

Plutôt d’aller vers des magasins bio qui n’ont pas une pratique, pour la plupart, de l’appros de proximité, cherchons et nous trouvons des producteurs locaux qui pratiquent une démarche + accessible à chacun.

Cordialement
Danylac

25.08 à 09h25 - Répondre - Alerter

Une question me taraude ... Ils sont vendus plus chers mais est-il vraiment beaucoup plus couteux de les produire ? Ou les distributeurs profitent-ils de l’engouement pour gonfler leurs marges ?

25.08 à 08h58 - Répondre - Alerter

Une moyenne sans écart type, et sans minima-maxima, ça ne veux pas forcément dire grand chose.
Dans les exemples donnés sur le site de LaCro*x, j’observe des prix "les plus bas" constatés par les "enquêteurs" et je me rends compte que je paye mes oranges bio Navel moins de 2€/kg en pleine saison dans mon magasin bio ... Est-ce "normal" ? Dernièrement j’ai acheté des pommes (variété d’ailleurs introuvables en grande distribution), le prix était également inférieur à 2€/kg ...

Les prix comparés et indiqués sont-ils à variété identique ? (entre les différentes variétés de pomme il y a de grosses différentes gustatives pas exemple : certaines sont plus réservés à cuire, d’autre à "croquer").
Une tomate de type "coeur de boeuf" est forcément bien plus chère qu’une tomate "classique" (sans goût ?). Les différents produits bio ont parfois de grosses disparités dans les prix, ce qui fait s’envoler le prix moyen (exemple de la tomate) utilisé dans cette enquête.
Les prix comparés sont-ils considérés en pleine saison ou hors saison ? Beaucoup de magasin bio ont des prix plus élevés hors saison car moins de demande (les consom’acteurs seraient-ils un peu mieux "éduqués" ?) pour ces produits.

La zone géographique est également un critère à prendre en compte : certains produits locaux bio, reviennent bien souvent moins chers que des produits venant de l’autre bout du monde. Les magasins bio n’ont pas les même "plates-formes" d’achat que la grande distribution.

Le prix du melon "à la pièce" retenu dans l’enquête est soumis à commentaire également. Quel est le poids moyens de ce melon moyen ?!? Qu’elle est la quantité d’eau dans ce "melon moyen" ? Certains commerçants (peu scrupuleux ?) n’hésitent pas à faire un bel arrosage avant récolte histoire de vendre un "beau" melon, bien lourds ... mais qui n’a pas forcément du goût car rempli d’eau. En un mot, ce "melon moyen" a-t-il au moins un minimum de goût ?!? La quantité de sucre dans ce melon pourrai être un des critère à retenir. Les quantités de nutriments et micro-nutriments également (vitamine C, vitamine A, antioxydants, ...) car en plus du goûts, faut-il également que ces aliments nourrissent "correctement" notre corps.

Je suis pour le "juste" prix (celui qui permet au producteur de vivre, mais aussi au consommateur), mais il faut être vigilant avec les chiffres, car il est facile de leur faire dire ce que l’on veux.

Manger bio, c’est également à mon sens, à terme, une démarche sur soit. Par exemple, as-t-on besoin de manger autant de viande pour vivre ? Quel est le prix au kg de la viande ramené à ses apports nutritionnels (protéines notamment) ? Quel est le coût environnemental pour produire 1kg protéines animales et 1kg de protéines végétales ?
Le "panier bio moyen" doit également tenir compte de tout cela, on ne met pas forcément la même chose dans un "panier bio" que dans un panier "conventionnel"...

Tout cela pour dire que personnellement je trouve cette enquête avec "chiffres à l’appuis" un peu légère. Par contre que les prix augmentent et qu’ils faillent "surveiller" tout ça pour éviter les dérives, je suis d’accord.

24.08 à 18h48 - Répondre - Alerter