C’est ce que rapporte un récent rapport de l’institution. Jusqu’ici pourtant, ils étaient chaque année 11% de plus en moyenne à se frayer un chemin vers les pays riches. Pourquoi un tel recul ? Parce que les entreprises des pays occidentaux ont fait appel à moins de travailleurs étrangers, crise oblige.
Ce sont les candidats à l’installation durable dont les rangs se sont trouvés, en moyenne, les plus parsemés. Les entrées de migrants bénéficiant d’un permis de séjour renouvelable a chuté de 7% en 2008 contre 4% pour les migrations temporaires. Mais la situation varie selon les pays. Si les plus fortes baisses se concentrent en Espagne (-43%), en République Tchèque (-27%), en Italie (-26%) et en Irlande (-24%), le Portugal, plus tardivement touché par la crise, a connu un afflux de migrants (+54%). En France, le nombre de migrants a légèrement cru en moyenne (4%) mais celui de travailleurs temporaires a baissé (-25%).
« Même si, à court terme, la crise a eu un impact sur l’immigration, cette dernière continuera de jouer un rôle crucial, à long terme, dans les pays de l’Organisation parce qu’ils auront besoin de travailleurs supplémentaires pour préserver la croissance et la prospérité », souligne l’OCDE dans un communiqué. « En maintenant le taux d’immigration au niveau actuel, la population d’âge actif des pays riches n’augmenterait que de 1,9% au cours des dix prochaines années. »
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