La marée noire de BP, on n’en parle de moins en mois. C’est ce que souligne le site d’information Mashable. Près de 400 millions de litres ont déjà été déversés dans le Golfe du Mexique, atteignant les côtes de Louisiane et depuis peu du Texas. Et pourtant, sur Twitter, Google ou YouTube, les discussions en anglais sur le sujet s’épuisent, les suggestions se font rares et les manifestations de colère perdent même en virulence.
Le 15 juin dernier, le terme « oil spill » (fuite de pétrole) apparaissait dans 17% des tweets (les messages envoyés sur Twitter). Le 7 juillet, il atteignait péniblement les 0,1%. Idem sur YouTube. Aujourd’hui 226 clips sur le sujet sont postés chaque jour, contre 1021 le mois passé. Et quid des recherches des internautes ? Sur Google, le terme a atteint son pic de recherche le 27 mai et s’écroule depuis, au même rythme que son occurrence dans les pages des journaux américains. Et pendant ce temps-là, BP cherche toujours une solution pour boucher ce satané trou.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions