L’estimant « punitif » pour l’industrie pétrolière et calamiteux pour l’économie du golfe du Mexique, Martin Feldman, un juge fédéral de Louisiane, a annulé le 22 juin le moratoire sur les nouveaux projets de forage en eau profonde institué par Barack Obama. Terra Eco a déniché quelques chiffres permettant d’évaluer l’impact économique de ce moratoire, prévu pour six mois, dans cette région qui dépend tant de l’or noir.
33 : le nombre de plates-formes pétrolières concernées par ce moratoire.
591 : le nombre de plates-formes opérant dans le golfe du Mexique à plus de 300 mètres de profondeur (et qui ne sont pas affectées par ce moratoire).
230 : le nombre de personnes qui travaillent (en moyenne) sur chacune des 33 plates-formes touchées, soit 7 590 travailleurs au total
30 500 : le nombre total de personnes affectées par ce moratoire, en prenant en compte le les secteurs des transports – bateaux et hélicoptères – qui amènent les employés sur leur lieu de travail, et celui de la restauration qui les nourrit.
408 kilos de hamburgers, 200 miches de pain, 453 kilos de frites : c’est la quantité d’aliments consommée par mois par les travailleurs d’une plate-forme pétrolière.
1 800 dollars par semaine (1 465 euros) : c’est le salaire moyen d’un employé d’une plate-forme pétrolière, salaire qu’il ne percevra plus en cas de moratoire.
330 millions de dollars (269 millions d’euros) par mois : la somme totale perdue par les salariés des plates-formes pétrolières pendant le moratoire.
2,2 milliards de dollars (1,79 milliard d’euros) : c’est la somme que perdront les sociétés qui louent leurs plates-formes aux géants pétroliers si le moratoire dure six mois.
57 millions de dollars (46 millions d’euros) par mois : l’impact global et direct de la fermeture de ces plates-formes pendant la durée du gel de leurs activités.
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