Bangkok, réservoir de copies bon marché de montres Cartier, de sacs Vuitton ou de chaussures Prada ? C’est une image d’un autre temps, assure la Thaïlande à ses partenaires commerciaux. Bangkok veut désormais s’afficher comme la capitale asiatique de la mode et de la beauté. Le Premier ministre, Thaksin Shinawatra, a même recruté l’Italien Giorgio Armani pour former des stylistes thaïlandais à son siège de Milan. Un revirement stratégique probablement pas sans lien avec la fin de la "période de grâce" dont ont bénéficié les pays en voie de développement pour appliquer les règles sur la protection de la propriété intellectuelle. L’Union européenne, par la voix de son (ex-)commissaire au commerce, Pascal Lamy, a prévenu : elle va lâcher l’artillerie juridique lourde contre les PVD qui ne mettraient pas fin à leurs activités de contrefaçon. Pour donner plus d’efficacité à sa lutte, la Commission européenne va concentrer son effort sur un petit nombre de pays. Une "liste noire" en tête de laquelle figure la Chine, comprend également l’Ukraine, la Russie, le Brésil, la Turquie, la Corée du Sud, l’Indonésie. Et la Thaïlande.
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