La partie nucléo-sceptique du nouveau gouvernement britannique a déjà levé un lièvre : « un trou noir de 4,65 milliards d’euros de coûts inévitables liés aux déchets et au démantèlement des centrales nucléaires », relaie le Guardian. Pour Chris Huhne, ministre libéral-démocrate dont le budget s’élève à 3,6 milliards, « ces coûts sont tels que mon ministère n’est pas tant celui de l’énergie et du climat que celui de l’héritage nucléaire et des petits bouts d’autre chose », a-t-il ironisé.
De quoi « balayer un sixième des réductions budgétaires annoncées en fanfare par le Trésor la semaine dernière », note le quotidien. Autre constat : « nous payons aujourd’hui des dizaines d’années d’électricité nucléaire peu chère, pour laquelle nous avons soudainement reçu une énorme facture en retard », estime Chris Huhne. Alors que le pays se prépare à relancer l’atome sous l’impulsion de l’allié conservateur, il plaide pour « que tous les coûts soient correctement pris en compte » dans les futurs contrats.
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