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31-05-2010
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Politique
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Climat : que faut-il attendre de Bonn ?

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Climat : que faut-il attendre de Bonn ?
(Yvo de Boer ouvre la conférence de Bali sur le climat en 2007. Crédit photo : Ng Swan Ti/Oxfam (Flickr))
 
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Préparer la prochaine réunion de Cancún au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre. C’est le but avoué de la conférence de Bonn sur le climat qui démarre ce lundi. Selon Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention de l’ONU sur les changements climatiques, elle doit surtout «  restaurer la confiance entre les pays développés et les pays en développement ». Et ce après les désillusions de Copenhague où il déplore avoir assisté aux « négociations de couloirs les moins transparentes de sa vie », d’après une enquête parue ce week-end dans The Guardian.

D’après le responsable onusien, la présence de nombreux chefs d’États au Danemark n’avait « pas galvanisé les négociations ». Au contraire, elle avait « paralysé le processus » en plaçant trop d’espoirs dans l’issue des débats. Lancée dans une relative indifférence, la conférence allemande ne court pas ce risque-là : personne n’envisage en effet que des engagements contraignants y soient pris. Pour Yvo de Boer, la priorité est désormais de débloquer les fonds promis à Copenhague. « Bien sûr, les temps sont durs, particulièrement en Europe, mais, pour l’ensemble des pays industrialisés, dégager 10 milliards (de dollars, 8,1 milliards d’euros, ndlr) par an pendant trois ans n’a rien d’impossible », estime aujourd’hui le Néerlandais dont la langue semble s’être déliée quelques semaines avant de quitter son poste.

La question financière soulève celle, plus épineuse encore, de la validité de l’« accord de Copenhague », qui n’a jamais été adopté formellement. Car c’est bien ce texte qui prévoyait une aide de 10 milliards de dollars par an jusqu’en 2012 puis 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 (20% pour lutter contre la déforestation et 40% pour le continent africain, selon Nicolas Sarkozy). Et Menes Zelawi, le Premier ministre éthiopien et négociateur en chef pour l’Union africaine, avait même indiqué qu’il s’opposerait à un accord mondial sur le climat si les pays développés ne tenaient pas leurs engagements. Le déblocage des aides promises pourrait donc être un premier pas vers le respect du processus onusien. Pour l’instant, c’est en dehors de ces conférences que les avancées les plus significatives, – comme sur la question de la déforestation – ont été réalisées.

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