On le sait, le steak est un véritable 4x4 alimentaire. Manger une entrecôte de 150 grammes émet autant de CO2 que de rouler seul en voiture pendant 20 kilomètres. Le journal Le Monde rapporte cependant qu’un substitut au bétail, dont l’élevage monopolise 70 % du total de la surface agricole, a été trouvé : « le développement de la consommation d’insectes fait partie des pistes étudiées très sérieusement (…) pour assurer la sécurité alimentaire mondiale dans les décennies à venir », écrit le quotidien.
L’élevage des larves, papillons et autres sauterelles permettrait de nourrir les populations en préservant les écosystèmes et en créant des emplois. Seul inconvénient : le dégoût irrépressible qu’éprouvent les Occidentaux à l’idée de déguster de petits rampants. Mais une solution existe contre ce tabou : la consommation indirecte. Le mini-bétail pourrait en effet alimenter le plus gros. A quand un poulet rôti nourri aux araignées ?
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