Le Commissariat général au développement durable a sorti calculette et vélo. Et il est plutôt content de la balade. Selon sa note sur « les coûts et avantages des vélos en libre service », la vingtaine de villes françaises ayant opté pour ce service sont financièrement gagnantes : 10 millions d’euros « gagnés » collectivement.
Comment ? En prenant en compte les avantages en termes de gains de temps pour les usagers, de décongestion des transports en commun et de voirie, d’avantages environnementaux (moins d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution locale, de bruit...) et de santé publique (réduction du risque cardio-vasculaire, activité physique régulière...). Seul bémol : compte tenu de l’importance des coûts fixes de création de ces réseaux, ce sont les plus grands - comme Lyon (4 000 vélos pour 340 stations) ou Paris (20 000 vélos pour 1 500 stations) - qui s’en sortent le mieux.
Paris dont le maire Bertrand Delanoë a présenté hier, mercredi 26 mai, un nouveau « plan vélo » pour les quatre ans à venir. Il prévoit notamment de densifier le réseau cyclable de 30%, de créer 1 000 places de stationnement par an et de généraliser les doubles sens cyclables dans toutes les zones 30. Ce plan sera soumis au vote du Conseil de Paris les 7 et 8 juin prochains.
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