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Dans un contexte de "meilleure moisson de tous les temps" au niveau mondial, selon l’Office national interprofessionnel des céréales, l’abondante récolte française (+ 30% par rapport à 2003) est plus difficile à vendre à l’extérieur. Cette logique productiviste n’empêche pas les céréaliers français de tabler sur 15,6 millions de tonnes exportées (dont 7,6 tonnes au sein de l’Union européenne), soit un peu moins de la moitié de leur récolte globale. Un optimisme conforté par la récente promesse de la Chine à l’occasion de la visite de Jacques Chirac : une commande de 0,7 million de tonnes. Cependant, face à une concurrence effrénée, notamment des Etats-Unis, les Français comptent avant tout sur leur avance en matière de traçabilité pour séduire les acheteurs. Sécurité alimentaire quand tu nous tiens.