Alors Bush ou Kerry ? Qu’importe, répondent des économistes américains. En effet, quel que soit le programme économique mis en marche - même s’ils diffèraient très franchement de l’un des prétendants à la Maison Blanche à l’autre -, au final, croissance et création d’emploi atteindront les mêmes niveaux. Selon Economy.com, une société de prévisions privée, avec le plan Bush, la croissance du PIB sera en moyenne de 3,1% sur les dix années à venir... Elle aurait été de l’ordre de 3,2% si l’Oncle Sam avait choisi de suivre les recommandations de Kerry. Rien n’est dit en revanche sur la façon dont cette croissance aurait été répartie. Enfin, le monde flamboyant de la finance a une vision plus tranchée du scrutin que les économistes. La Bourse américaine a salué par une franche hausse l’annonce, mercredi 3 novembre dans l’après-midi, de la capitulation de John Kerry. Selon le Center for Responsive Politics, un observatoire de la vie publique américaine, le lobby de la finance avait d’ailleurs fait son choix depuis longtemps : 59% des quelque 250 millions de dollars qu’il a investi dans la campagne, sont allés au camp républicain. A ceux qui se demandent ce que pourra bien être le second mandat de "dobeliou", Wall Street apporte une réponse claire : les entreprises dont les actions sont les plus recherchées depuis l’annonce de la victoire Bush, sont celles de l’armement, de la pharmacie et de l’énergie. Toute ressemblance avec une période récente de l’histoire de la planète, serait purement fortuite.
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