Face à la marée noire du Golfe du Mexique, Jonathan Hiskes, du site écolo américain Grist, attend autre chose d’Obama que la déclaration tiède qu’il a faite vendredi dernier : « Je continue à croire que la production intérieure de pétrole est un élément important de notre stratégie globale pour la sécurité énergétique » avait déclaré le président américain.
Demander un moratoire sur l’expansion des forages en mer ne suffit pas. Pour le journaliste, cette crise est l’occasion ou jamais de démontrer l’urgente nécessité de se défaire de « notre toxicomanie » au pétrole et de développer des alternatives aux énergies fossiles.
Paradoxalement, la catastrophe écologique que vivent les États-Unis pourrait se transformer en une formidable opportunité politique pour obtenir une meilleure loi sur le climat, qui fasse la part belle aux énergies propres. Pour de nombreux écologistes, Obama joue sur cette affaire toute la crédibilité qu’il lui reste depuis l’échec de Copenhague.
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