Or, cobalt, fer, nickel, platine : le Luxembourg a décidé d’aller les chercher… dans les astéroïdes. Son vice-Premier ministre et ministre de l’Economie, Etienne Schneider, a annoncé le 3 février dernier, son intention d’« ouvrir l’accès à la richesse jusque-là inexplorée des ressources minérales » contenues dans les roches spatiales. Concrètement, il s’agira pour le petit pays européen de mettre en place « un cadre réglementaire et juridique favorable » aux investissements dans ce domaine. Il y a deux mois, le président américain, Barack Obama, a lui aussi autorisé l’usage commercial des richesses spatiales.
Une ambition nourrie par l’appât du gain : la valeur en platine d’un seul astéroïde de taille moyenne équivaut au PIB de la Grande-Bretagne. Associé aux compagnies Deep Space Industries et Planetary Resources, le Luxembourg pourrait accéder à une richesse évaluée à 195 milliards de dollars (172 milliards d’euros). L’idée n’est pas neuve. Elle est même au cœur du programme de la Nasa Osiris-Rex, dont le lancement est prévu en 2016. A l’issue de cette mission préparée de longue date, 60 grammes de minéraux trouvés sur des astéroïdes seront rapportés sur Terre. Un voyage spatial qui coûtera la bagatelle de 1 milliard de dollars (880 millions d’euros).
Une information à lire (en anglais) sur Mic
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