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11-12-2013

L’aspartame serait sans risque pour la santé

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­Circulez, y a rien à voir. Voilà le message de l’Efsa, l’agence européenne d’évaluation de la sécurité des aliments, concernant l’aspartame. Cet additif sucrant (E951) présent dans 6 000 produits de consommation courante et 500 médicaments environ, a fait l’objet d’un réexamen complet par l’agence européenne, qui a épluché ces derniers mois « toutes les recherches scientifiques disponibles sur l’aspartame et ses produits de dégradation, en tenant compte tant des études menées chez l’animal que chez l’homme », indique l’Efsa dans un communiqué.

Verdict : l’aspartame et ses produits de dégradation (acide aspartique, phénylalanine et méthanol) sont jugés « sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition ». Ainsi, « la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constitue une protection adéquate pour la population générale », conclut l’agence. Cette dose quotidienne acceptable représente l’équivalent d’une trentaine de canettes de boisson light. On estime que les enfants et les femmes en âge de procréer en absorbent chaque jour entre 2,5 et 5 mg par kg de poids corporel.

Peut-on être rassurés ?

Des propos rassurants dont se félicite par communiqué l’Association internationale pour les édulcorants (ISA). Le Dr Hervé Nordmann, président du comité scientifique d’ISA France, souligne que « dans ce débat plus idéologique que scientifique, les conclusions sans réserve rendues par l’EFSA sur l’aspartame vont rassurer les Français qui se posaient des questions sur le sujet ».

Cela n’a en rien apaisé les craintes des membres du Réseau environnement santé, à l’origine de la demande de réévaluation de l’aspartame dès 2011. L’association réplique en réaffirmant que la DJA validée par l’Efsa repose sur des rapports issus de l’industrie datant de 1973 et 1974 qui n’ont jamais été publiés dans une revue scientifique, et donc n’ont pas fait l’objet d’une évaluation indépendante par des pairs. De plus, RES accuse l’Efsa d’avoir volontairement laissé de côté – et sans justification - des études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, et qui montrent :
- la responsabilité de l’additif dans l’apparition de lymphomes et leucémies chez le rat, la souris et l’humain
- un risque d’apparition du cancer des voies urinaires chez l’homme qui augmente avec la durée de consommation de boissons light
- un risque d’accoucher prématurément pour les femmes enceintes qui consomment des boissons avec édulcorant
- un lien entre boissons light et diabète de type 2 chez l’animal et la femme

Ainsi, pour RES, l’Efsa « continue d’écarter les études qui mettent en cause le choix de la DJA de 40 mg/kg le plus souvent sans raison ». L’association réclame désormais que soit nommée une commission d’enquête parlementaire en France et en Europe sur les manquements graves de l’Efsa, mais aussi ceux de l’Anses (agence française de sécurité des aliments) accusée de couvrir l’autorité européenne.

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