Sur les cartes de Nantes que l’on consultera dans quelques années, les rues Olympe de Gouges, Lucie Aubrac et Nina Simone ne devraient plus être en minorité. La municipalité a lancé, le 21 janvier, un appel aux idées des habitants pour féminiser le nom des rues, des parcs et des bâtiments publics. Le chantier est vaste. A ce jour, écrivaines résistantes et autres grandes femmes ne représentent que 10% des personnages célèbres qui donnent leur nom aux rues de la ville.
Proposez des noms de femmes pour les futures rues de #Nantes ! Pour participer ➡️ https://t.co/Q4fPBlsnbl #EgaliteFH pic.twitter.com/D6sydsh6ow
— Ville de Nantes (@nantesfr) 21 Janvier 2016
La plateforme, baptisée Place aux femmes, a déjà récolté les noms de Simone de Beauvoir et de Florence Arthaud, selon 20 Minutes. Le fruit de cette collecte sera examiné mi-février en conseil égalité homme-femmes avant d’être soumis au vote. Aucune rue ne sera débaptisée mais, à chaque inauguration, les élus sauront où trouver l’inspiration.

A Paris, une station de métro seulement – Louise Michel – porte le nom d’une femme. En cherchant bien, on trouve aussi Marie Curie, dont le prénom s’est glissé à côté de celui de son mari en 2007 et Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, dont on retrouve une partie du nom à la station Barbès-Rochechouart.
Et autour de chez vous, les rues, squares et bâtiments publics portent-ils tous des noms d’hommes ? Les choses évoluent-elles ? Racontez-le-nous dans les commentaires ci-dessous.
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