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24-06-2011

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(CIAT (International center for tropical agriculture) / Flickr)
 
C’est le nombre d’agriculteurs brésiliens assassinés pour avoir lutté contre la déforestation en l'espace de trois semaines.
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Cette vague d’assassinats intervient alors que le Brésil s’est mis sur la voie d’un assouplissement de son code forestier, pour favoriser les propriétaires terriens. Le meurtre du paysan sans terre Obede Loyla Souza, dernière victime en date, coïncide avec un débat houleux au sénat sur ce sujet. Deux autres mesures au cœur des controverses, la légalisation des zones déboisées illégalement jusqu’à juillet 2008 et l’autorisation d’activités agricoles dans les zones sensibles, ont déjà été approuvées par les députés en mai.

Obede Loyla Souza aurait été tué parce qu’il dénonçait les bûcherons clandestins. Les soupçons se portent sur les grands propriétaires terriens, qui commanditeraient des assassinats de petits paysans dans l’impunité la plus totale. La Commission pastorale de la Terre, liée à l’Eglise catholique, a publié une liste de 125 autres agriculteurs menacés de mort à cause de leur engagement écologique.

Au Brésil, la forêt - qui couvre encore presque 2/3 du territoire -, part en fumée à grande vitesse : les terres cultivées ont augmenté de 21 % ces dix dernières années, le plus souvent au détriment des forêts selon le ministère de l’Agriculture. A la place, s’étendent de grandes cultures de soja et de céréales et des terres d’élevage, faisant du Brésil le premier pays exportateur de ces denrées. La déforestation, ralentie depuis 2004, est repartie de plus belle depuis le mois dernier.

(source : AFP)

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  • Ce soja va finir dans l’estomac de nos animaux d’élevage, en occident.
    Les autres exportations brésiliennes arrivent aussi en grande partie en occident.

    Ce faisant, l’écart pauvre-riche s’accroît au Brésil.
    Ce faisant, l’occident consomme à moindre coût, et préserve le "droit acquis" de son niveau de bien-être.

    Nous renforçons donc les conditions favorables à l’apparition de ces pratiques coupables que nous condamnons par ailleurs ! C’est à marcher sur la tête !
    Nous sommes les commanditaires (indirects) de ces pratiques, mais nous condamnons les exécutants ou certaines autorités que nous savons être privées de réels moyens.

    Ce que nous pourrions faire (solution à long terme) ? Manger moins souvent de la viande, et uniquement de la viande de qualité produite localement.
    Celà impliquerait de passer chez nous d’un élevage "de rendement" à un élevage "de qualité". La transition serait douloureuse, mais moins douloureuse que la situation dans laquelle nous nous trouverons dans trente ans.

    27.06 à 22h13 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    C’est à l’ONU d’agir et vite et aux médias du monde entier à faire prendre conscience de cette catastrophe. La planete est vraiment en danger et le gouvernement Brésilien irresponsable !!

    27.06 à 09h46 - Répondre - Alerter
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