publicité
haut
Accueil du site > Actu > Techno > Pour dépolluer, faisons pousser les plantes
23-04-2008

Pour dépolluer, faisons pousser les plantes

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Pour dépolluer, faisons pousser les plantes
 
Les plantes possèdent la capacité à dépolluer notre environnement. De récentes découvertes pourraient améliorer l'efficacité de ce procédé.
SUR LE MÊME SUJET

Les hommes polluent, les plantes limitent les dégâts. Comment ? Grâce à leurs capacités à stocker voire à éliminer les produits toxiques qui les environnent. Cette aptitude naturelle des plantes est exploitée pour la dépollution des sols : la phytoremédiation est devenue une technique de décontamination de zones polluées et est étudiée et exploitée à travers le monde.

Des scientifiques de l’université de Rennes 1 [1] ont ainsi découvert comment faire pousser des plantes dans des milieux ou elles n’auraient pu résister en temps normal. « Bien entendu les plantes ont leurs limites et ne peuvent supporter des accumulations de polluants trop importantes qu’on pourrait retrouver au cœur de certains sites industriels. Toutefois, nos plantes traitées peuvent tolérer certains polluants jusqu’à 500 fois plus que la normale », explique Pascal Lapierre, chargé de la valorisation de ce projet. Ces recherches pourraient permettre d’étendre la phytoremédiation à un certain nombre de zones très polluées ou considérées comme trop toxiques pour être traitées par cette technique.

Une technique naturelle à cultiver

La phytoremédiation semble avoir de nombreux avantages. Tout d’abord cette technique peut rester totalement naturelle : aucun OGM n’est utilisé et la biodiversité des sols est préservée. De plus, son coût économique est réduit comparé à d’autres techniques de traitement des sols. Pascal Lapierre précise : « Certains procédés très employés nécessitent que la terre soit enlevée, dépolluée pour ensuite être replacée là où on l’avait trouvée. Avec la phytoremédiation le procédé évite de tels circuits ». « Cette méthode est peu répandue en France comparée aux Etats-Unis. Mais les industries commencent à être de plus en plus intéressées », conclut Pascal Lapierre.

(Crédit photo : Photo-libre.fr)

[1] Equipe Mécanisme à l’origine de la biodiversité de l’unité mixte de recherche UMR-CNRS 6553-Ecobio, rattachée à l’université de Rennes 1 et au Centre Armoricain de Recherches en Environnement (CAREN). Chercheurs travaillant sur la phytoremédiation : Abdelhak El Amrani, Francisco Cabello-Hurtado et Christophe Biteau.

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas