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21-09-2011
Mots clés
Transports
France
Data

Transport public : vingt fois moins cher que la voiture

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Transport public : vingt fois moins cher que la voiture
 
Pour vanter les mérites des transports en commun, le secteur fait campagne avec un message fort. Et s'adresse directement au porte-monnaie des ménages.

Non, il ne s’agit pas d’invoquer la question climatique et de vanter le poids plume du bus, du tram ou du métro sur la balance des émissions CO2. En ces temps de disette, le GIE objectif transport public (1) préfère s’adresser directement au porte-monnaie des Français. Car les transports publics reviennent « jusqu’à 20 fois moins chers que la voiture », assurent-ils. Explications en détails.

Pour arriver à cette conclusion, le GIE objectif transport public s’est appuyé sur les données publiées par l’Automobile club. A en croire l’association, un automobiliste qui roulait en 2010 dans une Clio III a dépensé 5 744 euros en roulant 9 076 kilomètres. Il a donc déboursé en moyenne 0,63 euro pour chaque kilomètre de bitume avalé.

Les sommes engouffrées par son véhicule se divisent ainsi :


- Coût du véhicule pour 2010 : 2 677 euros Soit le remboursement annuel du véhicule moins le prix de reprise de son ancienne auto (une Clio vieille de 4 ans et lestée de 38 000 km) après avoir contracté un crédit sur 4 ans.
- Frais financiers (pour le crédit) : 330 euros
- Assurance : 584 euros
- Carburant : 709 euros
- Entretien : 715 euros
- Garage du véhicule : 548 euros
- Péages : 181 euros
- Total : 5 744 euros

Pendant ce temps, celui qui optait pour les transports publics faisait de grosses économies. Pour calculer le prix d’utilisation des bus, métros et tramways, le GIE s’est appuyé sur une étude publiée par le GART. Et a pris pour référence le prix d’un abonnement moyen annuel au réseau de transport en commun hors Ile-de-France, soit 288,34 euros. Le bilan s’impose ainsi, limpide : entre 5 744 euros déboursés d’un côté et 288,34 euros de l’autre, il n’y a pas photo. Prendre les transports en commun coûte bien près de 20 fois moins cher que de conduire à l’année une auto.

Ce n’est pas tout à fait la même histoire en Ile-de-France. Là, l’abonnement annuel pour circuler librement dans 2 zones (soit le centre de Paris) s’élevait en 2009 à 574,60 euros et pour 3 zones à 753,90 euros. Le résultat est donc moins spectaculaire mais toujours significatif. Prendre sa voiture dans Paris intramuros, c’est accepter de payer dix fois plus. En petite couronne, 7,5 fois plus.

41% des Français ne prennent jamais les transports collectifs

Et même si le secteur n’en parle pas, choisir les transports en commun, c’est aussi opter pour l’économie carbone. Car si une voiture émet en moyenne 300 grammes de CO2 au kilomètre, le bus ne dégage lui que 70 grammes, le métro 23 grammes et le tram, 17 grammes.

Mais voilà, il y a encore du chemin à parcourir pour convaincre les Français du bienfait des transports publics. Selon un sondage réalisé par TNS Sofres pour le compte de GIE objectif transport public, plus de trois quarts de nos concitoyens jugent que prendre sa voiture en ville revient bien plus cher qu’utiliser les transports en commun. Et pourtant, 41% disent ne jamais prendre les transports collectifs. « J’en conclus que ce qui freine le report modal n’est pas le prix du ticket de transport, souligne Michel Breitrach, président de l’UTP, dans un communiqué. Les attentes des Français sont ailleurs : fréquence, ponctualité, information voyageurs. »

(1) Créé en 2005 par le Groupement des autorités responsables de transport (GART) et l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), le GIE objectif transport public a pour mission de faire la promotion du transport public.

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  • Faire la promotion des transports publics est louable.

    Toutefois, lorsqu’on les pratique régulièrement sur la région parisienne, on rencontre souvent des problèmes techniques, la cohue dans les rames bondées aux heures de pointe., quand il n’y a plus de bus ou de train suite à une grêve imprévue...

    N’oublions pas, non plus, le plaisir d’attendre son train de banlieue sur un quai glacial balayé par le vent d’hiver...

    La voiture est synonyme de liberté et de plaisir. Elle doit le rester.

    Aussi, arrêtons d’opposer ces différents modes de transport.

    Cherchons plutôt à développer, de façon harmonieuse les différents modes. Quelle bonne idée d’installer un parking à vélo près de la station de métro. Quel manque d’imagination de ne pas faire la même chose pour les véhicules particuliers...

    Regardons aussi du côté des prix de l’immobilier : plus on s’éloigne du centre d’une grande ville, plus les prix du mètre carré baissent...

    Beaucoup de personnes rêvent d’un home sweet home, avec un bout de terrain pour faire les barbecues du week end. Malheureusement, il faut s’exiler pour le réaliser.... et accepter d’être dans les bouchons tous les jours (regardez l’A4, l’A6, ou bien la N118 tous les matins...).

    En province, la problématique est différente : on raisonne en nombre de kilomètres. Sans voiture, cela devient très vite compliqué. Prendre le vélo n’est pas toujours possible (relief vallonné ou bien encore route impraticable à vélo).

    En résumé, les français aiment la bagnole. Donc, aidons les à l’utiliser de façon plus intelligente : co-voiturage, utilisation sur des parcours de plus de 3 km, etc...

    2.01 à 15h13 - Répondre - Alerter
  • Juste deux idées en vrac (à piquer chez nos voisins par exemple) :

    - Permettre la multimodalité TC + vélos (ce qui est interdit dans 80% des cas) avec des dispositifs adaptés (je ne parle pas de s’entasser avec son vélo dans le wagon aux heures de pointe).
    - Autoriser l’utilisation des voies TCSP aux personnes faisant du covoiturage.

    Je sais, ceci est valable pour les zones urbaines, mais que voulez-vous je suis citadine...

    2.01 à 14h33 - Répondre - Alerter
  • Pendant que l’industrie automobile continue à percevoir des aides de l’Etat ( électrique = conservation du nucléaire + extractions polluantes du lithium ), de + en + de gens devront se servir de leur voiture, également pour y dormir ( même pour des salariés). Parlons en de la Région Parisienne, des immeubles sont vides, des jeunes, des vieux à la rue, cependant qu’est mis en place de l’auto lib’...D’autre part, il n’y a aucune logistique dans la gestion des emplois qui obligent à déménager, ou à développer au moins le co-voiturage en entreprise, ou en milieux ruraux...Je crois bien que l’origine de tous les problèmes, réside en une mauvaise volonté collective de changer de mode de vie et le refus de concevoir le labeur, autrement. Et j’espère que cette crise financière obligera à sortir du coma actuel !
    Je me demande ce que pensent les Français sur les déplacements présidentiels, car pour l’instant sur le comment ils les perçoivent : silence presque total, cependant que tout le monde ne réclame que + de sous pour payer les frais induits par sa voiture perso...entre autres !

    2.01 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • Ce que j’appelle une information totalement biaisée. J’habite en province, prendre les transports en commun pour aller travailler, à 8h 15, m’obligerai à partir de chez moi à 6h pour faire 10 mn de marche, prendre un bus qui met 25 mn pour rejoindre la gare (à 6 km) puis 30 mn d’attente pour le train et enfin 10 mn de marche.
    Prendre ma voiture, 40 mn de trajet au lieu de 2 heures (1,33 h x 2 x 5 jours x 44 semaines) x 9,32 € = 5 454 €. (Vous peut-être pas, mais moi mon temps à de la valeur). Et je ne prends pas en compte les risques de grève, de train annulés ou en retard. J’ai un employeur très exigeant sur l’exactitude.
    Dans votre premier calcul, vous supposez que je n’ai plus de voiture. Comment je fait pour mes courses, mes congés ????
    Les frais fixes de la voitures demeurent, seuls les frais variables diminuent.
    Pour les 40 mn de marche perdues, je les compense largement dans la journée ou lors de mes loisirs (20 à 24 000 km de vélo par an)

    2.01 à 14h29 - Répondre - Alerter
  • Beaucoup d’arguments en faveur des transports en commun, le porte monnaie plus l’écologie ...
    Les 41% qui ne prennent pas les transports en commun ont peut-être une raison très simple qui n’est pas évoquée dans votre article mais qui mériterait de l’être :
    La pauvreté du réseau hors zones urbaines, combien de gares fermées et de voies démontées ?

    Pour beaucoup, il est tout simplement exclu d’utiliser le train sans doubler ou tripler les temps de déplacement, à des couts prohibitifs, sans oublier que pour aller à la gare, il faut une voiture...

    2.01 à 12h54 - Répondre - Alerter
  • Nous sommes un couple sans voiture, depuis 6ans maintenant.
    Mais ces calculs sont un peu biaisés à mon avis car une voiture ne sert pas uniquement à aller au travail, et il y a aussi le train et l’avion pour aller en vacances, en we...
    Ou la location de voiture.
    Je pourrais m’amuser à combien nous coute les transports, mais on n’obtiendrait plus ce magnifique chiffre de "20x" moins cher.

    2.01 à 12h12 - Répondre - Alerter
  • Le problème avec la dichotomie transport public et transport individuel c’est qu’il faut l’étendre aussi au vélo et à la moto qui comme la voiture sont des transport individuels et de l’autre coté à l’avion qui est un transport en commun mais malheureusement au kerozène ce qui avec 7 milliards d’individus sur la terre tend a remplacer la pollution de la terre par la pollution du ciel.
    Par ailleurs beaucoup ont fait remarquer que la voiture elle meme pourrait etre considérée comme transport collectif de plus d’une personne si l’automobiliste n’était pas proprietaire de sa voiture ce qui rendrait le covoiturage obligatoire en adaptant la capacité au volume du groupe qui veut se déplacer.

    24.10 à 06h17 - Répondre - Alerter
  • Il est vrai que l’argument financier est ce qui touchera le plus les gens. Mais je rajouterais un autre élément qui peut aussi "diriger" le choix des automobilistes en plus des éléments psychologiques avancés par Cortométisse qui sont très intéressant. En tout cas pour ma part.

    Vivant en banlieue parisienne, il y a 3 solutions de mode de déplacement à ma portée : la voiture, le vélo et les transports en commun.
    Lorsque je fais de petits trajets dans ma ville, je prends mon vélo. J’ai la chance de vivre dans une ville équipées de quelques pistes cyclables.
    Lorsque je dois aller sur Paris, je prends le train et le métro.
    Mais lorsque je dois aller de banlieue à banlieue, il y a pas photo. Je prends ma voiture. Je dois me rendre presque tous les jours dans une ville à côté. Et en TC, je mettrais autant de tant qu’en vélo, soit 1 heure. En voiture, 15 min. Le choix est donc rapide.

    J’aimerais utiliser autre chose que ma voiture. Mais dans ce cas là (pour moi), l’argument financier n’est pas suffisant.

    25.09 à 16h01 - Répondre - Alerter
    • et oui cher Ady, vous venez de découvrir que mobilité durable & planification urbaine vont de pair !

      lorsqu’on laisse une région comme l’Ile-de-france croitre de manière totalement anarchaïque comme cela a été le cas ces 40 dernières années - faute de coopération intelligente entre les dirigeants locaux (...) - on aboutit au constat que l’on connait : un étalement urbain incontrolé auquel seul la voiture individuelle est capable de répondre à l’immense majorité des besoins de déplacement.
      Avec tous les désagréments et les conséquences environnementales & sanitaires incalculables que cela engendrent.

      Vive la planification & l’intelligence politique !

      25.09 à 21h11 - Répondre - Alerter
  • Premier point positif de la campagne : mettre l’accent sur le prix, seule chose qui semble intéresser nos concitoyens (le CO2, on s’en fiche un peu semble t-il). Mais les arguments avancés par ceux qui m’ont précédés en commentaires sont pertinents. Tout est affaire de psychologie : on est bien calé dans SA voiture, qui est ni plus ni moins que l’extension de SON domicile (regardez voir les gens qui, dès qu’ils sont dans leur voiture, se croient isolés du monde, en chantant, dansant de la tête, se curant le nez, bien dans leur BULLE.

    Et puis les calculs sont faussés. Moi même j’ai une voiture, achetée 1000 euros. Donc elle me coût par an l’assurance, l’entretien et le carburant, comme dit plus haut. Elle m’est pourtant indispensable le WE, lorsque je vais chercher mes enfants. Par contre, le reste du temps, c’est transports en commun et vélo. Mais j’ai toujours un coût fixe d’assurance et d’entretien (même quand on ne l’utilise pas la voiture est quand même à entretenir), donc ce n’est pas l’un OU l’autre. C’est bien souvent l’un ET l’autre que l’on doit payer tous les mois. Car, qu’on le veuille ou non, la voiture est parfois INDISPENSABLE !

    Même si désormais, on peut aller au DRIVE à vélo.... Signe que les choses évoluent !

    23.09 à 20h42 - Répondre - Alerter
  • Oui pour comparer ce qui est comparable, il faudrait pouvoir se passer d’automobile.
    Or la forme même de notre société rend cette possibilité à peu près impossible.
    Sauf pour des gens riches qui auraient recours à des services privés ...

    Cet article est donc du bisounours

    23.09 à 18h59 - Répondre - Alerter
  • En tant que professionnel dans le secteur de l’éco-mobilité, je suis en désaccord avec les chiffres avancés dans cet article. Qu’il faille tout faire pour encourager les français à plus utiliser le vélo ou les TC au détriment de la voiture individuelle, oui évidemment ! Mais pas en leur racontant des salades !
    Il est assez difficile de comparer le coût de revient de systèmes de transport entre eux dès lors que leur champs d’intervention potentiel est rarement comparable dans son ensemble. C’est particulièrement vrai avec l’automobile qui, malgré ses nombreux défauts, est le SEUL mode offrant une telle polyvalence. Ensuite, il faut être très vigilant lorsque l’on utilise des valeurs moyennes (notamment en terme de coût d’utilisation) qui paradoxalement ne reflètent pas toujours la réalité des coûts supportés par l’utilisateur final (c’est particulièrement vrai avec les transports collectifs notamment, dont le fonctionnement reste très subventionné car structurellement déficitaire)
    Dans le cas de l’automobile, où 40% des véhicules neufs sont désormais le fait des sociétés (entreprises, location, LLD), les valeurs moyennes indiquées dans cet article sont très éloignées des coûts réels supportés par les automobilistes (3 français sur 4 ayant recours au marché de l’occasion lorsqu’ils changent de véhicule).
    Si l’utilisation des TC est clairement une pratique à encourager, elle est synonyme d’importantes économies surtout lorsqu’elle permet de ne plus posséder de véhicule (ou à défaut, réduire l’équipement du ménage de 2 à 1 véhicule).
    En milieu rural ou périurbain, où vivent encore des millions de Français (si si !), la voiture individuelle peut même parfois s’imposer comme le mode de transport le plus "économique" qui soit ! En choisissant avec soin un véhicule d’occasion qui soit à la fois fiable, économique et bon marché (Golf TDI, 205 Diesel, 206 Diesel, 306/ZX Diesel, Toyota Yaris 1.0i, etc...) on peut assez facilement approcher un PRK de 0,15€ voire moins en maîtrisant l’éco-conduite. Une valeur 4 fois moins élevée que ce qui est mentionné dans cet article.
    Ce qui permet à quelques milliers d’automobilistes Français de continuer à roulant autant sans "trop se ruiner". Jusqu’à la prochaine envolée du prix à la pompe... (il ne restera alors guère plus que l’utilisation d’huile végétale usagée pour maîtriser son budget. A condition de posséder un bon moteur Diesel...

    23.09 à 17h13 - Répondre - Alerter
  • La répartition de charges proposée dans l’article suppose un véhicule récent et un usage urbain. Ce sont effectivement eux qui pourraient avantageusement basculer vers les transports collectifs.
    Quand on regarde du côté des usagers non urbains et à faible pouvoir d’achat, voici un profil de charges annuelles plus réaliste. Je fais l’hypothèse d’une auto type Clio de plus de 8 ans achetée cash 1600 euros, qui va durer au moins 4 ans de plus :
    Coût du véhicule pour 2010 : 400 euros
    - Frais financiers (pour le crédit) : 0 euros
    - Assurance (au tiers avec bonus 50%) : 200 euros
    - Carburant : 709 euros
    - Entretien : 715 euros
    - Garage du véhicule : 0 euros
    - Péages (usage local) : 0 euros
    - Total : 2024 euros
    On a divisé le coût proposé dans l’article par plus de deux. Ici, le transport en commun ne pourra être rentable que s’il est fortement subventionné et que le coût d’usage marginal (carburant) est fortement renchéri (taxe carbone à l’achat de produits carbonés).

    23.09 à 11h51 - Répondre - Alerter
  • L’article oublie cependant de parler de l’aspect psychologique qu’apporte la voiture, il suffit de voir le nombre de 4x4 qui fleurissent en ville.

    La voiture est à proprement parler une extension mobile de son appartement, de sa maison. C’est un peu comme si vous restiez chez vous encore le temps du voyage et cela vous procure plus de bien que d’être pietiné dans une rame de métro ou de RER en heure de pointe, à subir les têtes mal réveillées de vos concitoyens. Même en cas de bouchon, il est toujours préférable d’attendre tranquillement dans sa voiture avec une bonne émission radio ou un bon CD, et tant pis pour le CO2...

    Et puis la voiture, pour peu que votre société possède un garage, vous emmène directement sur votre lieu de travail, alors que le métro ou le RER pas forcément. Ainsi au delà de 2 changements de moyens de transports, il se posera toujours la question si il est plus pertinent de prendre ou non la voiture.

    Comme je l’indiquais au début de ma prose, la voiture c’est aussi une façon de montrer que l’on en a "une plus grosse" (surtout pour les hommes évidemment, la parisenne branchée préférant de loin la mini). Elle titille ce qui a de plus primitif dans le cerveau humain. Les 4x4 en ville sont une bonne manière d’écraser l’autre au sens propre comme au figuré : on est dessus des autres, on prends plus de place et on a pas peur de se confronter à ses voisins de chaussée.
    D’un autre côté, pour les habitants des centres villes, il y a maintenant la solution vélo, qui d’une certaine manière joue aussi sur le côté "m’ a tu vu" et libertaire de la chose. Plutôt utilisé par les "boboécolos" comme les appellent certains nonpratiquants motorisés, qui voient ainsi leur toute puissance réduite à néant lorsqu’un embouteillage survient, définitivement dépassé par ces simples appareils peu encombrant.

    Alors même si les transports en commun vous font économiser pas mal d’argent et de CO2, ils sont plutôt utilisés par les classes moyennes "inf" et les pauvres pour qui cela a du sens (l’argent pas le co2).
    Les autres préférereront toujours se taper les bouchons et les autres nuisances pour ne pas à avoir à se mélanger à la bleusaille en col blanc et les mendiants matinaux.

    C’est psychologique je vous dis...

    23.09 à 07h01 - Répondre - Alerter
    • Les éléments avancés par CORTOMETISSE sont pertinents (comme à son habitude). Je pense qu’il ne faut pas oublier quelque chose d’extrêment important et que ni CORTOMETISSE ni l’Auteur ne mentionne. J’ai même le sentiment que c’est le point clef pour une majorité.

      La voiture a une image de souplesse d’usage, plus ou moins méritée, mais c’est aussi de la psychologie !
      Sortir la voiture des villes (dans un premier temps) ne se fera qu’avec une solution qui soit et qui apparaisse indiscutablement comme plus souple. En ce sens le vélo est un bon candidat mais il faut avoir des circonstances particulières pour l’adopter (parcours plat, amménagements minimaux de l’espace public, etc. ...). Cela exclue bien sur le multimode tant que les correspondances sont longues. On supporte d’attendre dans SA voiture pour un bouchon, mais pas à un arrêt de bus ou de tram :-( ! Etonnant non ?

      Pour le CO2 il ne faut pas oublier que tout report d’autosolistes vers les transports en commun fera baisser encore leur contribution CO2 au passager/km en améliorant le taux de remplissage utilisé pour les estimations.

      23.09 à 10h31 - Répondre - Alerter
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