Ile de Santo, archipel du Vanuatu. Ce confetti de l’océan indien constitue un parfait échantillon des écosystèmes les plus riches, les moins connus et les plus menacés de la planète : les forêts tropicales et les récifs coraliens. Depuis cinq mois, cent soixante scientifiques venus de vingt-cinq pays, réunis sous l’égide du Muséum national d’histoire naturelle et de l’université Paris-IV, y passent la biodiversité au crible.
Cette expédition, Santo 2006, l’une des plus ambitieuse de l’histoire, se raconte au quotidien sur Internet. Reportages vidéo, sons, témoignages écrits... "L’idée consiste à rester en contact avec le grand public, car la biodiversité n’est pas l’apanage des scientifiques", précise le portail. Depuis le Muséum d’histoire naturelle à Paris, un contact quotidien est établi entre les visiteurs et les chercheurs. "Au rythme actuel des inventaires, explique le portail, compte tenu des moyens et des spécialistes disponibles, il faudrait mille ans pour compléter le recensement des formes de vie sur la planète... sachant qu’à la vitesse où vont les extinctions provoquées par l’homme, on estime que près de la moitié [de ces formes de vie] pourraient avoir disparu avant cent ans." Une seule ambition : sensibiliser. Vite !
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