Fini de spéculer sur la beauté ou la laideur, l’intolérable bruit ou le doux ronron des turbines éoliennes. Une étude a clarifié les choses. Financés par des fonds européens, des chercheurs de trois universités des Pays-bas ont lancé, en 2006, un examen de la perception visuelle et auditive des personnes habitant dans un rayon de 2,5 kilomètres autour d’une turbine, et mesuré leur niveau de tolérance. Résultat : si le nombre de résidents conscients du son de la turbine augmente naturellement avec le nombre de décibels, le degré de tolérance est, lui, meilleur chez les propriétaires ou copropriétaires des turbines habitant à proximité. Si un quart des personnes interrogées manifestaient une gêne à la perception d’un bruit de 40 à 45 décibels, aucun ou presque des 14 % de ceux profitant de la turbine ne manifestaient d’agacement. L’argent n’a peut-être pas d’odeur, mais il peut rendre sourd.
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