L’épopée des centrales nucléaires constitue un angle mort dans l’histoire de notre pays. A la fois suréquipés, sous-informés (et globalement peu désireux d’en savoir trop), les Français observent ces machines avec un mélange de fierté et de crainte. Revenir sur l’histoire de Superphénix, le surgénérateur de Creys-Malville, en Isère, édifié en 1976 et débranché en 1998, est donc une idée géniale. Car c’est raconter les idéaux des techniciens des années Giscard, la bataille des – rares – antinucléaires français et le glissement vers les années écolo, qui ont rendu inévitable sa fermeture. Il faut se souvenir du mythe Superphénix, dont le démantèlement finira en 2026. C’est un morceau de nous. —
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