Six mois après leur lancement, Nicolas Sarkozy a clos jeudi les Etats généraux de l’industrie. Sur l’utilisation du milliard d’euros issu du grand emprunt, le chef de l’Etat a repris les idées lancées ces derniers mois : 500 millions iront à des prêts verts bonifié pour les entreprises qui améliorent l’empreinte environnementale de leurs produits, 185 millions iront aux relocalisations et 300 millions serviront à structurer des filières industrielles considérées comme stratégiques - numérique, énergie, transports, matériaux innovants, pharmacie, luxe et agroalimentaire.
Parmi les 800 propositions des acteurs consultés, le président a retenu la création d’un médiateur de la sous-traitance pour "diffuser les bonnes pratiques" - comprenez défendre les PME face aux exigences des grands groupes. Il souhaite également lancer d’ici septembre un livret d’épargne pour financer l’industrie, dont on distingue mal l’intérêt par rapport au livret de développement durable.
Reste l’objectif affiché : augmenter la production industrielle en volume de 25% en cinq ans. La facture environnementale risque d’être salée sans une sérieuse touche de vert...
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