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5-03-2014
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Emploi
Formation

Regis Le Drezen, chef de projet smartgrid Vendée

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Cet ingénieur pilote une vaste expérimentation lancée en juin, en Vendée. Objectif : relier des bâtiments publics, des sites industriels et l’éclairage public à un réseau intelligent d’énergie renouvelable.
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Qu’est-ce que le projet smartgrid Vendée ?

C’est un des plus gros projets qu’ERDF (Electricité réseau distribution France, ndlr) mène en France pour améliorer le pilotage du réseau de distribution de l’électricité. Si l’on veut permettre le développement des énergies renouvelables, qui sont intermittentes puisqu’elles dépendent de facteurs que l’on ne maîtrise pas, il faut connaître le réseau pour le rendre intelligent.

Tout commence par la pose de capteurs électroniques, qui mesurent la production et la consommation à un instant donné. Il faut ensuite rapatrier ces informations par télécommunications. Enfin, vient le stockage et le traitement de ces données à l’aide d’algorithmes informatiques. Ces derniers nous permettent de prévoir l’état de nos réseaux. En résumé, ce sont trois briques : l’électronique, les télécommunications et l’informatique, qui viendront s’ajouter aux compétences électrotechniques plus classiques.

Comment êtes-vous arrivé au smartgrid ?

Je suis entré dans l’entreprise en 2000, après une formation d’ingénieur électronique numérique. Pendant onze ans, je n’ai fait que des télécoms. J’ai basculé sur le coeur de métier il y a deux ans en devenant chef de projet smartgrid Vendée. Je suis loin d’avoir les compétences électrotechniques des personnes qui n’ont fait que cela. Mais ce n’est pas ce que l’on me demande.

Je suis là pour piloter le projet en fonction de coûts, de délais et de plannings, en apportant mes connaissances en matière de systèmes d’information et de télécommunication. Je suis aussi là pour acculturer l’intégralité des personnes qui vont côtoyer le réseau. Il y deux ans je connaissais à peine les smartgrids. C’est pareil pour tout le monde. Il faut démystifier le mot auprès des techniciens, des intervenants et des dirigeants, pour les associer au projet.

Quel sera le profil recherché à l’avenir ?

Le technicien et l’ingénieur de demain auront des compétences au carrefour de l’électrotechnique et des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication). En septembre, nous avons embauché un ingénieur. C’est moi qui ai rédigé la feuille de poste pour le cabinet de recrutement : 50 % télécom, 50 % électrotechnique. Le jeune diplômé que nous avons choisi sort de Supelec, option systèmes d’information.

Chez ERDF, nous ferons sûrement évoluer des gens en interne. Nous irons aussi chercher des ingénieurs en télécoms, quitte à compléter leur formation en électrotechnique.

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