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21-08-2012
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Sports
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Que sont les anciens sites olympiques devenus ?

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Athènes (2004)

La Grèce a dépensé pas moins de 13 milliards d’euros pour construire les sites qui ont accueilli les Jeux olympiques de 2004.

Crédit photo : Alexander L.

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Athènes (2004)

Huit ans après, le pays n’a pas fini de rembourser cette facture. Pourtant, de nombreuses installations ont été peu utilisées ou sont à l’abandon.

Crédit photo : Alexander L.

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Sarajevo (1984)

Sarajevo a accueilli les Jeux olympiques d’hiver en 1984 au nom de l’ancienne République de Yougoslavie. Six ans plus tard, éclatait le conflit qui allait diviser le pays et faire plusieurs centaines de milliers de victimes. Restent aujourd’hui des installations de luge et de bobsleigh usées par la guerre et marquées de graffitis.

Crédit photo : Karen Barlow, Cloudlessness.

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Athènes

Le centre Olympique de Beach Volley de Faliro, à Athènes.

Crédit photo : Jamie Smith, Borrow, Build, Abandon

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Sarajevo (1984)

La piste de saut à ski de Sarajevo, elle aussi en ruine.

Crédit photo : Karen Barlow, Cloudlessness.

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Lac Ahvenisto, Finlande (1952)

Les bassins ayant accueilli les épreuves aquatiques des Jeux olympiques de 1952, au lac Ahvenisto, en Finlande, sont aujourd’hui envahis de mousse.

Crédit photo : Henry Helén

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Lac Ahvenisto, Finlande (1952)

La piscine des Jeux Olympiques de 1952.

Crédit photo : Henry Helén

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Berlin (1936)

Le village olympique des Jeux de Berlin de 1936 a lui aussi été complètement abandonné.

Crédit photo : Ciarán Fahey

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Berlin (1936)

A Elstal, à une trentaine de kilomètres du centre de la capitale allemande, trônent encore les hôtels, les piscines et les plongeoirs de l’époque.

Crédit photo : Ciarán Fahey

 
La plupart des sites ayant accueilli les olympiades modernes sont aujourd'hui inutilisés ou sont même devenus des friches.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Dix jours après la fastueuse cérémonie de clôture de ses Jeux Olympiques, Londres se penche aujourd’hui sur l’avenir de ses installations sportives. Si une partie des sites ont déjà trouvé preneurs, les organisateurs s’interrogent encore sur la reconversion de certains bâtiments, dont celle du stade olympique.

La mission est de taille. L’histoire des Jeux olympiques modernes regorge en effet de stades et d’installations aussi gigantesques que coûteuses mais qui furent abandonnées dès la fin des compétitions. De Berlin à Pékin, en passant par Mexico ou Los Angeles, ces sites un temps historiques sont aujourd’hui gagnés par les graffitis, la rouille et les herbes folles. Tour d’horizon dans le diaporama ci-dessus.

Crédits photos :

- Karen Barlow, Cloudlessness. (Sarajevo)
- Henry Helén (Finlande)
- Ciarán Fahey (Berlin)
- Alexander L. (Athènes)
- Jamie Smith, Borrow, Build, Abandon (Athènes). Travail exposé à la House Gallery, Dalston, à Londres du 7 Septembre au 3 Octobre 2012.

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  • Il serait temps que l’Homo Olympius retrouve le sens des limites car elles ont été largement dépassées au plus grand profit des grands bétonneurs, d’ailleurs...

    30.06 à 10h17 - Répondre - Alerter
  • et le site de SYDNEY AUSTRALIE , vide , loin de la ville mais toujours entretenu , à quel prix ???
    je pense que la FRANCE n’a pas les moyens d’entretenir ces installations dans le futur
    les Français vont devoir payer ce gouffre financier , comme d’habitude

    28.06 à 11h15 - Répondre - Alerter
  • cuzco : Un peu court...

    Un peu déçu de votre sélection photo.
    Mise à part Athènes, avec des installations récentes et déjà abandonnées, nous sortir des photos d’installations d’un pays dévasté par la guerre (Yougoslavie), ou d’épreuve de 1936 ou 54, c’est un peu tiré par les cheveux...
    Vous en connaissez beaucoup des piscines des années 50 toujours en l’état ?

    Pour Paris, on peu remarquer que la quasi totalité des grandes installations existent déjà (Stade de France, Stade Jean Bouin, Bercy, Roland Garros, Grand Palais, etc)

    24.06 à 12h01 - Répondre - Alerter
  • Beaucoup de gens aiment les Jeux. C’est un moment important et il serait mieux de le penser autrement que de demander de le supprimer, ce qui serait ridicule. On pourrait regarder ce qui se passe du côté des anciennes expos universelles aussi.

    24.06 à 11h20 - Répondre - Alerter
  • Les anciens sites olympiques ont des infrastructures pour développer des éco-quartiers ! Mais vous savez pourquoi "ils" n’y pensent pas ? Par peur de sortir la population de son ignorance et la maintenir dans le capitalisme/crédits/dettes à perpétuité !
    Il est où Charles, pour sauver le blason de la couronne du parasitage de mauvais goût de sa reine de mère de l’hypocrisie ?!

    30.08 à 11h33 - Répondre - Alerter
  • Les JO sont une vitrine des valeurs que nous avons.
    Il s’agit de donner une image.

    Londres était censé être un dossier complet jusque dans le futur des installations. Or l’article nous dit " les organisateurs s’interrogent encore sur la reconversion de certains bâtiments, dont celle du stade olympique." = de l’esbrouffe à la candidature.
    Si on y ajoute de la tricherie pendant les épreuves, une dimension business écrasant la dimension sportive et quasiment plus d’amateurisme.
    Euh, il est où l’esprit Olympique ?

    Je ne regrette pas d’avoir boycotté les retransmissions de ce show écoeurant de la décrépitude de notre société...

    22.08 à 10h05 - Répondre - Alerter
    • Complètement d’accord avec toi, Cartus... Le sport dans la globalité ne représente pour moi qu’une occasion pour certains de se remplir les poches ! Au lieu de tendre vers une certaine évolution spirituelle, la race humaine semble vouloir se dégrader moralement de plus en plus. Rien ne compte plus que l’argent dans ce monde pourri. Je suis dégoûtée et j’ai profondément honte de l’espèce humaine à laquelle j’appartiens.
      Même la conservation de notre unique planète passe après les profits de quelques-uns !

      22.08 à 11h09 - Répondre - Alerter
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