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2-12-2009
Mots clés
Climat
Monde

Pour la nature, un chien peut être pire qu’un 4x4

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Pour la nature, un chien peut être pire qu'un 4x4
 
Deux universitaires néo-zélandais ont calculé l'empreinte écologique de nos Médor, Félix ou Titi. Résultat : un chien pèse plus lourd qu'une grosse cylindrée, et deux hamsters qu'un écran plasma. Pis, l'équivalent de 50% de la surface arable en France serait vouée à nourrir nos chers compagnons.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Un homme au volant d’un 4x4 et voilà tous les écolos qui hurlent au scandale. Devant lui, une femme traverse la rue avec son jeune labrador en laisse et s’attire quelques sourires attendris. Et pourtant, le toutou de Geneviève peut peser plus lourd sur la balance environnementale que Robert et sa grosse cylindrée. En tout cas, si l’on considère son empreinte écologique. Pour une année en effet, celle d’un chien de taille moyenne est de 0,84 hectare. En clair, il a besoin de 0,84 hectare de terres agricoles pour faire pousser la nourriture qui le régale annuellement. Tandis qu’une Toyota Land Cruiser de 4,6 litres qui roule 10 000 kilomètres, ne requiert que 0,41 hectare de surface terrestre pour générer l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Certes, cela n’efface pas les émissions en gaz à effet de serre du 4x4, bien supérieures aux seules éructions de nos animaux. Mais la découverte permet néanmoins de mieux comprendre l’impact de nos compagnons à poils ou plume. Elle est née du travail de Robert et Brenda Vale, deux architectes néo-zélandais spécialisés dans le développement durable et enseignants à l’université de Victoria of Wellington. Dans leur ouvrage “Eat the dog” (“Mangez le chien”), les deux époux se sont attachés à traduire en empreinte écologique la nourriture, les voyages, le travail, l’habillement, les hobbies de tout un chacun. Mais revenons à Médor.

1 poisson rouge = 2 téléphones portables

Un chien de taille moyenne a besoin, chaque année, de 164 kilos de viande et de 95 kilos de céréales pour gambader joyeusement. Or, pour un seul kilo de poulet, il faut mobiliser 43,3 m2 de terre – bien plus encore pour le bœuf ou l’agneau - tandis qu’un kilo de céréales requiert 13,4 m2 de terrain. Calculettes en mains, les deux chercheurs ont donc attribué 0,84 hectare d’empreinte écologique pour Médor. Mais pour Rex, le berger allemand, la gamelle annuelle vaut 1,1 hectare consommé.

Amateurs de chats ou de petits rongeurs, ne vous réjouissez pas. Pour un petit félin, c’est 0,15 hectare qu’il faudra mobiliser annuellement, soit autant que pour une Golf Volkswagen, assure encore les Vale, mari et femme. Les hamsters eux grignotent 0,014 hectare chacun. Soit pour deux petits rongeurs l’équivalent d’un écran plasma. Le canari s’en sortira avec la moitié et le poisson rouge avec 3,4 mètres carrés de terre par an. Soit l’équivalent de deux téléphones portables. Vous voilà tout d’un coup amateurs de bébêtes en bocal.

Et les crottes de Médor ?

La France qui, selon une enquête Facco/TNS Sofres parue en 2008, abrite 61,6 millions d’animaux domestiques (7,8 millions de chiens, 10,7 millions de chats, 3,2 millions de petits mammifères, 3,5 millions d’oiseaux et 36,4 millions de poissons rouge), écope donc d’une empreinte écologique de 82 000 kilomètres carrés pour ses seuls êtres à poils, plumes ou écailles. “Or selon le CIA World Factbook [une publication anuelle de la CIA détaillant chaque pays du monde], la surface de terres arables est d’environ 182 000 kilomètres carrés en France. Donc, nourrir les animaux domestiques prend environ la moitié des terres agricoles disponibles !”, souligne Robert Vale.

Pis, la nourriture n’est pas le seul point noir. Au registre des autres fardeaux : les déjections de nos petits compagnons. Selon une étude menée à Nashville, dans le Tennessee, et citée dans un article du "New Scientist" datant d’octobre 2009, les excréments augmentent le niveau des bactéries dans les rivières et menacent la vie aquatique. Les crottes de chat sont particulièrement toxiques. En 2002, une étude menée sur les loutres de mer de la côte californienne, et parue là aussi dans le "New Scientist", montrait que les animaux mourraient d’une affection au cerveau liée à la présence d’un parasite dans les cours d’eau. Un parasite présent aussi... dans les excréments de chats. Sans parler des émissions de CO2, car comme les vaches, nos amis les bêtes domestiques pètent et rotent, mais bon, c’est peut-être pas pire qu’un 4x4 qui roule tous les jours.

Du Canigou bio

Mais que faire alors ? “Nous pourrions avoir moins d’animaux domestiques, des animaux plus petits et les nourrir différemment”, souligne Robert Vale. En leur servant des aliments bio, en les convertissant au régime végétarien aussi. “Un chien peut se passer presque exclusivement de viande mais pas un chat. On pourrait imaginer que dans ce cas, le propriétaire change, lui, son régime pour continuer de servir de la viande à ses animaux”, suggère Robert Vale. A moins qu’un jour les animaleries n’attachent au cou de leurs bébêtes, le poids de leur impact sur la planète. Combien d’hectares pour ce chien dans la vitrine s’il-vous-plaît ?

A lire aussi dans Terra eco :
- Mesurez votre empreinte écologique
- Lisez Bidoche, vous mangerez moins de viande
- Chang Jiwen, le chinois qui défend la cause animale

Sources de cet article

- "Time to eat the Dog : The real guide to a sustainable living", Robert and Brenda Vale, éd. Thames & Hudson, 384 pages.
- L’étude sur les loutres de mer dans le New Scientist
- L’étude de Robert et Brenda Vale citée par le New Scientist
- Le sondage Facco/TNS Sofres
- Photo : Simonippon

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  • Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Dans les deux cas, il ne s’agit que de l’entretien annuel d’un chien et d’un 4x4. Il en manque un peu pour le 4x4, il en manque beaucoup pour le chien, car, oui, on ne s’est basé que sur sa nourriture (sans compter les transports de celle-ci), et pas sur l’ensemble de ses besoins (y compris scatos).
    Rien ne sert de hurler qu’on aime l’écologie quand un chien condamne non seulement plusieurs poules par an, mais aussi des animaux sauvages qui ne peuvent occuper les espaces nécessaires à la culture de l’alimentation des poules, des oiseaux aussi qui meurent de faim car les pesticides des champs ont tué trop d’insectes (c’est rare aujourd’hui les nuages de moustiques qui salissent ma carrosserie).
    A mourir de rire aussi les gens qui disent que les chiens soignent les dépressionnaires et améliorent les rapports humains, quand ces mêmes chiens gueulent à pas d’heure dès qu’on les laisse seuls ou seulement dehors. Je pense plutôt qu’ils troublent le voisinage dans la majorité des cas.
    Maintenant, tout le monde ne peut pas s’acheter un 4x4, surtout avec le malus, alors qu’on peut trouver et élever un bâtard pour le prix d’un paquet de cigarettes quotidien.
    Et si vous recommenciez à fumer ?

    9.01 à 15h32 - Répondre - Alerter
  • Arrêtez de dénoncer cet article avec vos justifications pourries. Tout le monde à compris que bien sur cet étude ne prend pas en compte la côte de boeuf qu’à bouffé le conducteur du 4x4 avant de prendre le volant...

    Arrêtez de prendre tout au premier degré ! Cet article n’est pas fait pour dire que nos compagnons sont néfastes et qu’il faut les tuer de sang froid pour sauver la planète ! Il établit juste un ordre de grandeur dans l’échelle de l’empreinte carbone. Il affirme que : Un chien pollue plus qu’un 4x4 sur une année, et justifie cette thèse. Le reste, on s’en fou, la provenance de fabrication des pièces, l’entretien, et les particules diesel on s’en balance, là n’est pas le sujet !

    Apprenez à comprendre le sens de l’article avant de beugler !

    Cordialement, un mec qui réfléchit.

    17.01 à 10h32 - Répondre - Alerter
  • L’ADEME recule lorsqu’elle publie des données très approximatives et inexactes sur les bio-carburants. Cela grandirai Terra Eco et Karine de revoir sa copie sur ce genre d’article absurde et totalement non rigoureux qui ressemble à de la propagande. Aahh le journalisme, quel métier difficile parcequ’il doit exprimer simplement, en moins de 20 lignes sinon le lecteur zappe, des visions systémiques qui nécessitent de l’expertise, du recul, de la mise en perspective et de la prudence !

    8.12 à 10h46 - Répondre - Alerter
  • Franchement, vous n’avez pas d’article plus intelligent à publier ?

    Personnellement, je n’ai pas de chien, et je ne suis pas un passionné des animaux de compagnie... Mais au petit jeu (débile et qui rime à quoi ?) qui consiste à savoir quel est l’être vivant le plus polluant sur Terre, on risque d’arriver à des conclusions qui ne soient pas très flatteuses pour notre espèce surtout dans sa version moderne)

    J’ignorais également que les chiens étaient des objets comme les 4x4, qu’ils devaient être conçus dans une chaîne de production mobilisant des milliers d’ingénieurs et d’ouvriers, qu’il fallait ouvrir des mines à ciel ouvert pour en extraire les matières premières nécessaires à l’élaboration de nos braves toutous, dévaster des écosystèmes entiers pour les carburants afin de les faire marcher, sans parler de toutes les infrastructures routières comme les autoroutes pour les faire gambader... (de plus, ce n’est pas la faute des chiens si les humains sont assez cons pour avoir créé des ramasses crottes motorisés... !!!)

    On évoque souvent la bêtise des économistes avec leur PIB, aussi vaut il mieux éviter d’additionner des chiffres qui ne veulent plus rien dire sans réfléchir surtout quand on s’aventure dans un domaine ou on n’y connaît rien (cela ne vous rappelle pas certains "experts" improvisés sur le climat ?)

    Quand ces joyeux zozos architectes se contenteront de jouer les "experts" uniquement dans leur domaine de compétence –et dieu sait qu’il y a à faire dans ce domaine ou les architectes ne sont pas toujours exemplaires-, les données chiffrées (qu’il faut toujours manipuler avec précaution) et l’approche scientifique ne pourront que mieux s’en porter ! Ainsi que nos braves toutous (et nos minous) !

    Waf ! Waf !

    7.12 à 13h29 - Répondre - Alerter
  • Moi j’habite à Paris, dans un "beau quartier" comme les gens qui y habitent aiment le dire !!

    Mais dans ce beau quartier, on y voit plein de chiens dégueulasses et plein de gros 4*4 qui puent, et souvent, c’est les mêmes gens qui justifient l’achat du 4*4 pour avoir de la place pour le gros toutou !!! Donc je pense que l’étude n’est pas tout à fait complète !!

    ensuite, il va nous falloir trouver des solutions pour régulariser la situation... et plutot que de punir les chiens, je commencerais bien par le propriétaire !!!

    Au plaisir de vous lire !

    7.12 à 11h59 - Répondre - Alerter
  • Si on se débarrassait de tous les animaux ainsi que de toutes les personnes qui polluent pour les nourrir, nous pourrions récupérer une surface non négligeable qui nous permettrait de pouvoir faire rouler plus de 4x4... Ce serait vraiment une bonne idée. Pour en avoir encore plus on pourrait aussi se débarrasser des scientifiques à deux balles qui doivent consommer une énergie substantielle pour nous sortir des études aussi "intéressantes"... On pourrait aussi arrêter tous les serveurs web qui nous permettent de nous tenir au courant de ces passionnantes études... Vivement, vivement,....

    4.12 à 15h19 - Répondre - Alerter
  • Soyez sérieux et objectifs dans vos articles svp.
    A l’heure ou la population humaine pullule sur terre... vous comparez l’empreinte
    écologique d’un animal avec celui d’une voiture !?
    Il est vrai que vous mettez en réserve l’emission de gaz a effet de serre,
    mais vous oubliez pas d’autres choses par hasard ?...comme :
    - les particules diesel qui ont un effet allergisant et cancerigene
    - l’effet de serre des particules diesel
    - la quantité de petrole qu’il a fallu pour fabriquer les textiles et les plastics de cette voiture
    - le charbon brule pour l’acier de cette voiture
    - l’energie qu’il a fallu pour le deplacement des matieres premieres
    - l’energie fossile qu’il a fallut pour transporter toutes les pieces fabriques
    depuis on ne sait ou dans le monde pour les achemines à l’usine d’assemblage
    - l’energie fossile qu’il a fallut aux ouvriers pour se rendre à l’usine (bas oui pas d’usine, pas d’ouvriers qui ont a se deplacer)
    - l’energie fossile qu’il a fallut pour le deplacement de cette voiture jusque chez le concessionnaire
    - on devrait meme calcule l’emprunte ecologique de l’usine et le divise par le nombre de voitures
    que produira l’usine si on veut etre OBJECTIF
    - on y ajoutera que comme vous le savez un faible pourcentage d’une voiture est recyclable : les pieces + la taule
    alors il fait ajouter l’emprunte ecologique du recyclage de ceratins plastics voir leur brulage
    - et sans oublier le meilleur : l’eau pure gaspillée pour la fabrication des puces et composants electronique de cette voiture et de ces portables
    (pollution au mercure entre autres)
    je vous rappelle quand meme qu’un chien c’est 100% recyclable.
    et combien d’enfants ont eu ces "ecologistes" ?

    Comment peut-on éditer ce genre d’articles dans une revue comme la votre ? Je ne suis pas écologiste de métier et j’en sais bien plus que votre journaliste... pas très crédible tout çà :-/

    4.12 à 12h52 - Répondre - Alerter
  • Pour gambader 100 kms, un chien est très loin de consommé l’équivalent en joules des 14.5l de mazout que nécessite le véhicule cité pour la même distance.

    "Un chien de taille moyenne a besoin, chaque année, de 164 kilos de viande"
    Soit 420 grammes de viande/jour, c’est plus qu’un humain bien charpenté !!!! Peu de bon sens !

    "50% de la surface arable en France serait vouée à nourrir nos chers compagnons." Énorme !!
    Et les humains se tapent les restes...

    Encore un article creux sans analyse... :(

    4.12 à 11h53 - Répondre - Alerter
  • Attention, même traduits en empreinte, les deux données sont délicates à comparer. L’empreinte d’un chien est essentiellement alimentaire, c’est une empreinte "ressources", donc bien réelle. L’empreinte d’un 4*4 est une empreinte carbone, donc "fictive" (c’est la surface de puits de carbone forestier qu’il faudrait pour séquestrer le CO2 émis afin d’éviter son accumulation dans l’atmosphère).
    Il est plus pertinent, et plus "choquant" également, de constater que l’empreinte écologique d’un berger allemand est quasi égale à celle d’un homme africain... non ? Et là, moi, ça me fait vraiment réfléchir. Il n’y a rien d’anecdotique à cela, c’est une réalité physique : il faut mobiliser des surfaces biologiquement productives pour nourrir les animaux domestiques tout comme les humains...

    4.12 à 09h59 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à tous,
    Le thème de l’article est intéressant mais il est vrai que les chiffres présentés ne couvrent pas l’entièreté du problème.
    L’énergie grise et la consommation de matières premières minérales ou fossiles ne peuvent pas être comparées avec celles nécessaires à la "fabrication" et la consommation d’un animal de compagnie.

    Si j’oublie la comparaison malheureuse et tronquée avec un 4x4, cet article a l’avantage de nous donner un ordre de grandeur de l’empreinte écologique de nos animaux de compagnie.

    Cependant, ce calcul a-t-il été fait en supposant que nos animaux de compagnie consomment des aliments qui proviennent des quatre coins de la planète avant d’atterrir dans leurs gamelles ? Ces aliments ont-ils été savamment préparés à l’aide de machines sophistiquées qui accommodent les restes de nos repas industriels, machines qui induisent un transfert d’énergie grise dans la comptabilité qui nous intéresse ?
    Par ailleurs, nos chers animaux de compagnie ne font pas que manger ! Loin de là ! Nous nous empressons de les faire vacciner, de les faire soigner par un vétérinaire, voire de les faire opérer. Ils voyagent avec nous lors de nos vacances, ce qui alourdit d’autant la facture de carburant (à moins que nous ne préférerions la marche à pied ou le vélo). Et, comble de la consommation, nous leur offrons un environnement artificiel mais où ils sont si heureux. Et ils sont si mignons avec leur petit kiki sur la tête quand ils sortent du salon de beauté. La dérive d’humanisation de certains animaux conduit à une débauche de moyens et d’énergie.
    Sans parler que nous considérons naturels des races qui n’auraient aucune chance de survie en milieu naturel et qu’il nous en coûte d’autant plus pour les maintenir en vie à nos côtés.

    Donc, il serait souhaitable de renvoyer nos chers professeurs à leurs décomptes, qu’ils puissent nous dire effectivement qu’elle est l’empreinte écologique d’un animal de compagnie "écolo", élevé avec affection, attention, respect mais sans excès de moyens, par des hommes et des femmes ayant eux-mêmes un mode de vie durable.
    En effet, je ne crois pas que l’estimation de la part échue à chacun prévoit qu’il ait un labrador. En d’autres termes, plus nous aurons d’animaux de compagnie, moins la part attribuée à chacun sera grande. Nous devons également partager avec nos amis à poils, plumes et écailles.
    Bien à vous.

    4.12 à 00h01 - Répondre - Alerter
  • Il semble que le calcule est faut. Si 50% de la surface arable en France est vouée a nourrir chiens et chats, comment ce fait il que la France parvient à nourrir aussi sa population humaine et avoir une balance commerciale agricole largement excédentaire ?

    3.12 à 19h56 - Répondre - Alerter
  • Sans compter tous les emballages des boites de canigou et cie. Iln’y a qu’à voir les linéaires dans les grandes surfaces...

    3.12 à 19h34 - Répondre - Alerter
  • Vous ne croyez pas qu’il faut arrêter de diffuser les recherches de tous les "professeurs Nimbus" de la planète ?

    A quand le bilan carbone des hérissons, des sauterelles ou des rats d’égouts ?

    A force de vouloir de naviguer entre le sérieux et l’humoristique, on finit par lasser les gens et diluer le message :-)

    3.12 à 17h56 - Répondre - Alerter
  • Un médor consomme plus de terre qu’un 4x4, donc à bas les toutous et vive les grosses cylindrées !
    Voici une idée qui parait sans doute séduisante à un urbain moyen allergique aux crottes, mais est-elle vraiment crédible ? J’ai bien compris le calcul de l’empreinte écologique de Médor, mais beaucoup moins celle du 4x4 ! Celui-ci ne requiert que 0,41 ha de surface terrestre, ah bon ? Comment est-ce mesuré ? 0,41 ha de pétrole, peut-être ?

    "Certes, cela n’efface pas les émissions en gaz à effet de serre du 4x4, bien supérieures aux seules éructions de nos animaux. ", précise l’article, avant d’oublier ce "détail".

    Puis, haro sur les crottes ! Celles-ci "augmentent le niveau des bactéries dans les rivières et menacent la vie aquatique". Ok ! Oublions que les rivières sont sans doute capables de s’adapter. Mais de quels excréments s’agit-il ? Des nôtres, ou de celles de nos compagnons à pattes, beaucoup moins nombreux ?

    Et quid des déchets non biodégradables du 4x4 ? (plastique, ferraille, métaux lourds...) Motus ! Cela ne va pas dans le sens de l’article.

    La question à ce poser face à ce type de "découverte" est : qui finance les travaux de ces 2 éminents universitaires néo-zélandais ? Mais l’article ne le précise pas !

    3.12 à 17h24 - Répondre - Alerter
  • "Tandis qu’une Toyota Land Cruiser de 4,6 litres qui roule 10 000 kilomètres, ne requiert que 0,41 hectare de surface terrestre pour générer l’énergie nécessaire à son fonctionnement."

    Comment calculez-vous cette empreinte écologique ?
    Tenez-vous compte des milliers d’années de putréfaction qu’il a fallu à des tonnes de plantes pour fabriquer le pétrole nécessaire à la fabrication de l’essence après un processus de purification particulièrement polluant ?

    De plus vous parlez uniquement de l’énergie nécessaire pour le fonctionnement (à mon avis grandement sous évaluée) et pas du tout de l’énergie de fabrication...

    En faisant l’hypothèse que la voiture roule au BioCarburant en moyenne : 1,2 tonnes de biomasse par hectare, seules 15% sont exploitables en biocarburant soit : 0.41*1.2*0.15=73kg de biocarburant soit un peu moins de 70L pour 0.41 Hectares donc sûrement pas 10.000km mais plutôt 1.500km. Et attention, je n’ai même pas compté le coût énergétique de la transformation de la biomasse en biocarburant alors qu’on compte le coût de transformation d’une masse végétale en viande pour le chien (et aussi j’ai fait l’hypothèse d’une voiture ’écolo’ alors que les animaux domestiques ne sont pas traités de cette manière dans les calculs).

    Bref, l’argumentaire me parait totalement fallacieux.

    3.12 à 16h23 - Répondre - Alerter
  • il y en a qui donne bien de la farine animale au vache, alors à l’inverse pourquoi ne pas forcer les chats a devenir végétariens..... !

    3.12 à 15h56 - Répondre - Alerter
  • Intéressant mais étrange comme comparaison, non ? On compare un être vivant à un bien matériel. Pas très intelligent à mon sens. Je pense que l’homme pèse plus lourd dans la balance qu’un chien. Encore une fois, comment se dédouaner de l’état de la planette et accuser les autres.

    3.12 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je crois qu’on est en train de virer à la folie.

    Il faudra apporter la preuve que 8.400m2 de terre cultivable sont nécessaire pour nourrir un chien.

    Et ces deux zigotos universitaires néo-zélandais combien de 4x4 ?

    Question subsidiaire : Un 4x4 (tas de ferraille et de plastiques) est-il à privilégier sur un animal de la nature quel qu’il soit ?

    Il faut croire qu’en Nouvelle Zélande, il n’y a pas de problèmes plus importants pour que ces deux hurluberlus occupent leur temps à de pareilles intéressantes recherches. Ils feraient mieux de s’interesser à la surface cultivable et des rendements dont disposent les habitants des pays pauvres.

    Avec ce genre d’arguments, dont la véracité reste à prouver, certains vont s’autoriser à décider qui aura le droit de vivre ou non, en privilégiant, pourquoi pas, leurs intérêts personnels.

    Nous vivons vraiment une époque formidable !

    3.12 à 15h04 - Répondre - Alerter
  • Cet article et cette étude manquent clairement de profondeur...
    Je ne comprends pas, soit vous jouez volontairement les aveugles et c’est grave de propager des raisonnements défaillants comme celui-là, soit vous l’êtes (aveugle) et c’est triste.

    Le problème dans le 4x4 (ou dans une autre voiture) réside d’une part en la consommation d’essence mais également et surtout au niveau de la construction... Etudions le rapport entre le coût de fabrication d’un 4x4 contre le coût de fabrication d’un chien, allons-y faisons le rapport écologique si vous le voulez bien ?

    C’est là où le bas blesse, propager des raisonnements tronqués comme celui-là ne mène à rien si ce n’est la désinformation.

    Vous parlez des croquettes, parlons alors de l’approvisionnement en pétrole depuis le moyen orient pour faire le bilan écologique de votre 4x4 si peu polluant. Parlons de tous les matériaux et les énergies fossiles utilisés, parlons du recyclage possible sur un tel amas de ferraille (qui est ridiculement faible au passage), parlons de la pollution produite lors de la fabrication, parlons des produits chimiques utilisés... Regardons le monde dans son ensemble au lieu d’avoir des oeillères.

    Mon message ne veut pas du tout dire que je suis un grand défenseur des animaux domestiques, mais veut juste rétablir un peu de bon sens... car il fait clairement défaut ici.

    Alors prendre le problème juste sur la consommation de la voiture une fois construite : c’est tout simplement n’importe quoi.

    3.12 à 14h35 - Répondre - Alerter
  • Les deux chercheurs en question ont-ils calculé leurs propres besoins ?
    Leur comparaison est scandaleuse.
    Un chien est un être sensible et non pas un objet ni un 4X4.

    3.12 à 13h56 - Répondre - Alerter
  • "Mais que faire alors ? “Nous pourrions avoir moins d’animaux domestiques, des animaux plus petits et les nourrir différemment”, souligne Robert Vale. En leur servant des aliments bio, en les convertissant au régime végétarien aussi"

    Des aliments bio, ça n’aurait pas besoin de plus de surface agricole pour être produits ?

    3.12 à 11h28 - Répondre - Alerter
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