Mise à jour, mardi 6 décembre : Les derniers militants ont été découverts dans la centrale de Cruas (Ardèche) vers 20h. Selon EDF, ils étaient cachés dans une « zone non protégée », sur une aire de stockage. L’électricien précise vouloir ouvrir une enquête. Les deux militants ont été placés en garde à vue, comme les neuf personnes arrêtées à Nogent-sur-Seine lundi matin.
Mise à jour, à 19H30 : Greenpeace assure dans un communiqué que des militants sont toujours cachés dans au moins une centrale.
Mise à jour, à 15h. EDF assure qu’il n’y a pas eu d’autres intrusions que celle de Nogent-sur-Seine. Mais Greenpeace soutient le contraire et publie la vidéo d’un militant qui assure être dans une centrale française.
Des militants de Greenpeace se sont introduits par effraction dans plusieurs centrales nucléaires françaises ce lundi matin pour « faire passer le message que le nucléaire sûr n’existe pas ». Un premier groupe de militants a réussi à s’introduire vers 6h dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) et à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs pour déployer une banderole : « Le nucléaire sûr n’existe pas. » Ils ont été délogés à 11h par la police.
Une première vidéo des manifestants a été publiée :
Premières images de l’action de Greenpeace... par NewscastWire
Mais l’ONG précise que des militants sont infiltrés dans d’autres centrales. « Greenpeace ne donne pour l’instant pas de précision sur le nombre de militants présents sur les installations nucléaires ni les noms des sites concernés. Areva, EDF, les forces de l’ordre et les responsables politiques prétendent que les sites nucléaires français sont sécurisés et que les militants ont été immédiatement repérés ? À eux de les retrouver ! », s’amuse l’ONG dans un communiqué publié à 11h. L’association rappelle qu’elle souhaite un audit de la sécurité nucléaire en France.
L’association tient par ici un suivi en direct des événements.
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