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4-06-2010
Mots clés
Politique
Le Billet Vert

Aux aBONNés absents

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Aux aBONNés absents
 
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Question : Savez-vous ce qui se passe à Bonn (Allemagne) en ce moment précis ? Fête de la bière bio ? Non. Mondial de l’automobile électrique ? Pas davantage. Depuis le 31 mai, les délégations de 184 pays remettent une nouvelle fois l’ouvrage (climatique) sur le métier. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela n’intéresse pas – plus - grand monde.

L’enjeu reste toutefois crucial. Au-delà de la grande question : comment baisser significativement les émissions de CO2 pour limiter la hausse des températures à +2 degrés, reste toute une série de débats non-tranchés. Comment venir en aide aux pays les plus vulnérables, comment lutter efficacement contre la déforestation, comment choisir les transferts de technologies les plus justes du Nord vers le Sud... les points d’achoppements sont toujours aussi nombreux.

Pourquoi cette soudaine indifférence ? L’enlisement de la conférence de Copenhague a produit ses effets, c’est une évidence. La montée du climato-scepticisme et la défiance vis-à-vis du Giec en ont rajouté une couche, la persistance de la crise économico-financière a achevé les dernières ardeurs.

Profil bas donc, à quelques mois de la conférence de Cancún. Pour les médias d’abord dont l’attention est tournée vers l’Afrique du Sud, allez savoir pourquoi..., pour les politiques ensuite dont le vocabulaire environnemental s’est brutalement appauvri, pour les scientifiques enfin retournés discrètement au turbin méditer sur les dangers de la communication non maîtrisée. L’urgence aurait-elle suspendu son vol ?

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Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

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  • Objection : La crise à bon dos

    En 1972, le club de Rome publie son rapport "Halte à la croissance". La société est alors très réceptive au message écologique qui met en danger contre les mirages d’une croissance infinie. 1973, c’est le 1er choc pétrolier avec une 2ème secousse en 1979. Pour quoi ?, pour arriver à mettre en place les théories ultra-libérales de Milton Fridman notamment qui vont être mises en oeuvre un peu partout dans les pays anglo-saxons puis s’étendre au reste de l’Europe dans les années 1990-2000. Apparaît alors la notion raisonnable de développement durable en 1987 avec le rapport Bruntland qui connaît son essor à partir des années 1990 pour aboutir aujourd’hui à celle de croissance verte. Que constate-t-on nous aujourdhui : à une remontée des thèses de la décroissance dans une petite partie de l’opinion mais qui commence à se faire entendre. Que constate-t-on à une nouvelle crise économique qui fustige les objecteurs de croissance, coupables de ne pas se préoccuper du sort des pauvres de la planète ! Que promet Cameron aux anglais de la douleur pour éponger les dettes (créées pour rembourser le service de la dette à des actionnaires qui n’ont qu’à dormir pour récupérer l’argent). Les Etats ont délégué aux Banques le droit d’émettre de la monnaie à travers le crédit et ont perdu toute prérogative d’émettre de la monnaie depuis la signature du traité de Maastricht. 2007-2008, les travaux du GIEC sont récompensés. L’écologie entre dans le débat public. 2009,2010, c’est à nouveau la crise, les questions environnementales sortent par la petite porte "l’écologie il y en a marre"
    Or les idées portées par la décroissance sont porteuses de justice sociale contrairement à l’idéologie de droite décomplexée. Je vous conseille une petite lecture pour vous faire votre opinion : http://www.nonfiction.fr/article-34...
    Et au fait d’où vient le déficit : de la diminution des recettes fiscales, du renflouement des banques, de dépenses clientélistes (coût des marchés publics dans le domaine informatique...). Le vrai problème n’est pas le coût des dépenses publiques, de toute façon bientôt il n’y aura plus rien à gratter et là alors, il n’y aura plus rien à perdre.

    6.06 à 21h49 - Répondre - Alerter
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