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16-12-2009

La Conférence sur le climat perd sa tête brûlée

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La Conférence sur le climat perd sa tête brûlée
 
Trop de chefs d'Etat, circulez Connie Hedeggaard ! C'est à peu près ce qu'a entendu, mercredi matin, la ministre danoise qui présidait jusqu'ici la conférence sur le climat. Elle a laissé sa place à Lars Lokke Rasmussen, le chef du gouvernement danois.
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"Avec tant de chefs d’Etat et de gouvernement qui sont arrivés, il est approprié que ce soit le Premier ministre du Danemark qui préside", a déclaré Connie Hedegaard, mercredi matin. Cette démission "protocolaire" est venue conclure une matinée de rébellion dans la salle plénière du Bella center. La Chine, le Brésil et l’Inde se sont succédés au micro pour dénoncer le manque de transparence des négociations. Des attaques qui visent assez clairement la ministre danoise du Climat et de l’Energie, à laquelle il est reproché de prêter une oreille trop attentive aux exigences des pays industrialisés. "Copenhagen is the deadline" (Copenhague est la date limite) , écrivait-elle, le 28 novembre, dans une tribune au Huffington post, journal américain. A 49 ans, l’ancienne journaliste parcourt depuis deux ans les capitales du monde entier pour boucler un accord sur la réduction des émissions polluantes. Réputée pour son efficacité et sa passion pour l’environnement, elle figure dans le classement 2009 des 100 personnes les plus influentes du magazine américain Time. Après Copenhague, elle prendra ses fonctions dans son nouveau poste de commissaire européen au Climat.

Incontrôlable

Mais Connie Hedegaard est également connue pour sa capacité à "clasher" quand elle n’obtient pas ce qu’elle veut. "Il n’y a aucun doute sur le fait que la Commission hérite d’une femme qui n’hésite pas à dire ce qu’elle pense et qui n’a pas peur de claquer la porte si elle n’obtient pas ce qu’elle veut", soulignait récemment Christian Hüttemeier, journaliste politique à Politiken. Autant dire que dans le mic-mac actuel des négociations à Copenhague, sa façon de mener les débats a provoqué quelques crispations et grincements de dents. Elle devrait désormais se consacrer exclusivement aux consultations informelles des ministres pour aboutir à un accord. "Incontrôlable" est le mot qui revient le plus dans les portraits qui lui sont consacrés. Incontrôlable, comme ces négociations sur le climat de Copenhague.

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  • Il ne peut pas y avoir d’issue positive à ce vaste cirque, Soyons sérieux d’admettre que diverses manifestations de pressions sur des bases scientifiques incertaines ne pouvaient pas conduire à un consensus. Tout ceci est une vaste mascarade ou comble de l’imposture se joint Mugabé, venu chercher du fric de civilisations qu’il méprise, comme il méprise son peuple et la survie du monde.

    16.12 à 15h11 - Répondre - Alerter
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