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25-08-2015
Mots clés
Développement
Afrique

« Nous venons en amis », ciné saisissant

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« Nous venons en amis », ciné saisissant
(Crédit photo : DR)
 
De Hubert Sauper, sortie le 16 septembre.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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En 2011, le Soudan du Sud prend son indépendance après des années de lutte armée avec le Nord. Le pays est le théâtre d’une guerre d’influence entre la Chine et les Etats-Unis, qui creusent mines et puits de pétrole sans se soucier de la pollution. C’est dans ce contexte que le réalisateur, à bord d’un petit avion qu’il a construit lui-même, survole le pays et fait escale dans les villages à la rencontre des habitants, des employés chinois, des politiques, etc. A travers des exemples saisissants, il révèle la compétition étrangère sur les ressources naturelles alors que 10% du pays, quelques années après l’indépendance, est déjà bradé à des firmes étrangères – une entreprise de Dallas (Etats-Unis) se voit ainsi octroyer un bail d’exploitation des ressources d’un territoire ancestral pour 22 400 euros. Tout cela est sous-tendu par un discours aux accents messianiques. « Nous vous apportons la lumière, au sens propre et au sens figuré », c’est ainsi que l’ambassadeur des Etats-Unis inaugure une centrale électrique dans un village. Ailleurs, des Texans établis dans le pays évangélisent les autochtones et les forcent à enfiler des slips. On aurait pu croire que cette forme de colonialisme capitaliste et religieux était d’un autre temps. Il n’en est rien. —

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  • Proprement effrayant : les pasteurs évangélistes texans ne font preuve d’aucune humanité, ils viennent en amis avec des chiens d’attaque et des clôtures, les mineurs chinois ne connaissent pas d’Africains, sauf le balayeur de leur base, les envoyés des Nations unis ont des business privés. Le démineur ne croit pas que les autochtones pourraient faire son métier... et même si son avion-coucou a fait des miracles, Hubert Sauper ne risque pas de retourner sur ses pas au Soudan.

    16.09 à 18h09 - Répondre - Alerter
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