publicité
haut
Accueil du site > Actu > Société > Sondage : La moitié des Français sont opposés à Notre-Dame-des-Landes
22-02-2014
Mots clés
Transports
France

Sondage : La moitié des Français sont opposés à Notre-Dame-des-Landes

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Sondage : La moitié des Français sont opposés à Notre-Dame-des-Landes
(Crédit photo : NON à l'aéroport NDDL - flickr)
 
Alors qu'une manifestation contre le projet a lieu ce samedi à Nantes, un sondage révèle que seuls 24% des Français sont encore favorables au chantier promu par Jean-Marc Ayrault.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Les partisans de la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes peuvent compter leurs rangs : ils sont clairsemés. Alors que se prépare ce samedi une nouvelle démonstration de force des opposants devant la préfecture de Nantes – on attend plusieurs milliers de personnes –, une enquête d’opinion Ifop révèle que seuls 24% des Français sont encore favorables au chantier promu par Jean-Marc Ayrault. Chez les partisans socialistes, ce pourcentage dépasse le tiers (36%) quand, dans l’ensemble des autres formations politiques, il est bien plus bas.

Une majorité (56%) des 1 011 personnes interrogées du 12 au 14 février pour le compte d’Attac, d’Agir pour l’environnement et de l’Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes) est opposée à cet aéroport. Un sondé sur cinq ne sait pas se prononcer sur ce projet qui mobilise contre lui depuis des années.

Sur le terrain, le chantier n’a pas débuté

« Ces résultats confirment l’excellente mobilisation et nous confortent dans notre lutte », se félicite Julien Durand, porte-parole de l’Acipa. Il sera présent, ce samedi, pour « mettre la pression avant les municipales et les européennes » mais aussi pour dénoncer les quatre arrêtés sur l’eau et la biodiversité préalables au commencement des travaux et publiés par la préfecture fin décembre. Depuis le début du mois de février, trois recours sur le fond ont été déposés contre ces arrêtés devant le tribunal administratif de Nantes. Les opposants devraient par ailleurs formuler un autre recours, devant le Conseil d’Etat cette fois, pour annuler l’expropriation de 26 opposants à l’aéroport.

Sur le terrain, « depuis le retrait des gardes mobiles en avril 2012, rien n’a bougé », rappelle Julien Durand. Les paysans continuent à travailler les terres, les maisons vidées par leurs locataires sont squattées, les procédures d’expulsion ne sont pas lancées. Et les représentants de Vinci (le concessionnaire du projet, ndlr) mettent en location les terrains agricoles qu’ils gèrent sans contrainte particulière. » Des indices qui laissent penser qu’ « il n’y a pas d’intention de travaux avant le mois de septembre prochain, au moins ».

Sondage à lire ici :

PDF - 230.6 ko


A lire aussi sur Terraeco.net : Le mirage Notre-Dame-des-Landes

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
4 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • témoignage de Quentin, gravement blessé le 22 février à Nantes23 février 2014, 15:33

    Ca a démarré vraiment quand on s’est retrouvés vers Commerce, au moment où on devait remonter normalement le cours des 50 otages, ce qui était censé être le parcours de la manif. Là, il y avait des cars de CRS et des barrières qui bloquaient tout. Nous quand on est arrivés, direct on s’est fait gazer. Il y a eu tout de suite des gaz lacrymo qui ont été jetés sur les gamins, sur tous les gens qui étaient là.

    Là c’était la manifestation paisible, normale ?

    C’était la manifestation paisible mais il y avait quand même déjà des gens un peu excités déjà avant, depuis le début de la manif. Donc nous on est restés un petit peu dans la zone, voir un peu ce qui se passait, et puis après, sur les conseils des organisateurs et tout, on a continué à marcher, à aller vers le point de ralliement, l’endroit où c’était fini, pour qu’il y ait un mouvement et que ça s’essoufle un peu.

    Après, il y a eu plusieurs salves d’affrontement, des lacrymos qui perpétuellement revenaient, lancés par les flics. Et moi, ce qui m’est arrivé, c’est à la fin, on était vers la place Gloriette, entre Gloriette et l’autre là, là où il y a le café plage, ce rond-point là en fait, près du CHU justement. Et nous on allait pour se replier, on rentrait, les CRS avançaient eux, avec les camions et tout le truc, et moi je reculais avec tout un tas d’autres gens. Je reculais en les regardant pour pas être pris à revers et pouvoir voir les projectiles qui arrivaient. Et là, à un moment, j’ai senti un choc, une grosse explosion et là je me suis retrouvé à terre et, comme ils continuaient à nous gazer, ils continuaient à envoyer des bombes assourdissantes alors que j’étais au sol, des gens ont essayé de me sortir le plus vite possible, de m’emmener plus loin aussi. Et puis après je sais pas trop, on m’a mis dans une... les pompiers m’ont emmené quoi.

    Et donc, on dit que tu as reçu une grenade assourdissante qui, au lieu d’être tirée en l’air, a été tirée de façon horizontale, dans ton œil ?

    Je l’ai prise directement dans le visage. Elle a explosé dans mon visage. Vu ce que ça a fait... Elle a explosé là et c’est comme ça que moi je l’ai ressenti, quoi. Le choc, ça a été un bruit et une douleur extrêmement vive sur le coup, puis bon moi je me suis écroulé. C’est vrai que c’était assez violent j’ai trouvé. Il y avait, de la part des manifestants, des gens qui voulaient absolument lancer des trucs sur les CRS mais les CRS, eux, gazaient n’importe qui. Et ils visaient, au flash ball, ils étaient cachés, on les voyait viser, suivre des gens qui marchaient ou qui couraient en face pour aller se mettre à l’abri. Ils les visaient, les suivaient et shootaient, quoi. et ils visaient pas les pieds. On a vu la façon dont ils tiraient, c’était très... c’était ciblé.

    Et toi tu étais là, en manifestant paisible, tu n’étais pas armé, tu n’avais rien dans les mains ?

    J’étais pas armé, j’avais pas de masque à gaz, j’avais pas de lunettes de protection. On était là pour une manifestation familiale, festive, on était là pour faire masse, pour faire du nombre. Et après, c’est vrai que je suis resté même s’il y avait les lacrymos, parce que je trouvais ça injuste et qu’il fallait rester. Y’avait des gens, y’avait des pères de famille, y’avait des anciens, y’avait un petit peu de tout et voilà, moi je voulais rester aussi avec les gens pour montrer qu’on était là mais sans...

    (Quentin n’a plus d’œil gauche)

    25.02 à 08h34 - Répondre - Alerter
    • Je peux apporter un autre témoignage, accablant pour les C.R.S. :
      En repartant dans l’après-midi, après le gros de la manifestation, je me suis retrouvée dans les transports en commun, à côté d’un handicapé en chaise roulante, qui larmoyait... Il m’a expliqué qu’il avait reçu des gaz lacrymogènes dans la figure ! Un handicapé en chaise roulante... Je vous laisse juges...

      26.02 à 14h05 - Répondre - Alerter
  • Dans toutes manifestations importantes, il y a des infiltrés pour chauffer les crédules en mal de violence : les canons à eau et gaz lacrymogènes étaient déjà prêts et n’attendent que le signal de leur part pour envoyer la sauce. Ne trouvez vous pas étonnant qu’aucune image autre que celles véhiculées par les médias actuelles, ne soit accessible ? En novembre 2012, il y avait au moins le ballon de Greenpeace. Le comité de soutien 09 qui était présent en ce 22/02 attend depuis hier des photos ou mieux du cortège. Silence radio pour l’instant...

    24.02 à 10h00 - Répondre - Alerter
  • Il est bien dommage qu’il y ait eu des "casseurs" venus pour cela et dès le début de la manifestation... J’y étais et je peux donc en témoigner. J’ai demandé à trois ou quatre jeunes, un foulard leur barrant le bas du visage, pourquoi ils manifestaient visage caché, et que s’ils avaient l’intention de "casser" ce n’était pas la bonne solution pour faire passer le message. L’un d’eux m’a répondu que c’était "parce qu’il était enrhumé"... Sauf qu’ils étaient plusieurs "enrhumés"... Donnant raison par leurs actes à Manuel VALS !
    La manifestation devait être festive... Sauf qu’à cause de ces jeunes elle a tourné à l’émeute et le reste des manifestants (dont moi !) se sont faits invectivés sur leur passage par d’autres qui ne comprenaient pas les destructions et dégradations.
    Le message a tourné court... Dommage, nous étions nombreux, et ce seul fait suffisait !

    22.02 à 21h50 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas