Remède à l’ennui, instinct de survie ? Neuf mois après le passage de l’ouragan Sandy, le 29 octobre 2012, plusieurs maternités du New Jersey prévoient une hausse d’environ 30% des naissances cet été par rapport à l’an passé, selon l’agence de presse Reuters, citée par le Daily News. Un pic des consultations en gynécologie-obstétrique a en effet été constaté dans les hôpitaux de la région comme le relatait le New York Post en février dernier.
Ainsi, le centre médical Monmouth de Long Branch, dans le comté du Grand New York, va voir l’arrivée de 500 nouveaux-nés contre 371 en juillet 2012. La psychiatre de cet hôpital, Christine Tintorer, émet une hypothèse quant au pic de natalité : « Le sentiment de l’urgence et du danger ainsi qu’une sorte d’instinct primitif de préservation de l’espèce. »
L’ouragan Sandy avait en effet fait plus de 200 morts et provoqué quelque 50 milliards de dollars (38 milliards d’euros) de dégâts. Mais selon Jacques Moritz, le directeur du département de gynécologie de l’hôpital St. Luke’s Roosevelt à Manhattan, interviewé par le New York Post, « New York connaît toujours un pic de naissances après les blizzards, les tempêtes et les pannes d’électricité ».
L’Amérique attend donc ses « bébés Sandy », comme il y a eu des « bébés Hugo », après le passage de cet ouragan en Caroline du sud en 1989.
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