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25-06-2010
Mots clés
Transports
Alimentation
France

Le bio entre en gare

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Le bio entre en gare
((Photo : Thibaut Schepman))
 
Après avoir séduit les particuliers dans les Amap et les magasins spécialisés, les paniers bio débarquent dans les halls de gare. Une initiative qui ravit les producteurs et les usagers. « Terra eco » est monté dans le premier wagon.
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Mardi, 18h37. Agathe rentre en TER d’une journée de travail bien remplie. Encore un petit trajet dans le bus de 18h45 et elle sera à la maison. Cela lui laisse juste le temps de récupérer le panier de fruits et légumes bio auquel elle est abonnée. Le producteur du coin l’attend dans le hall de gare, entre le Photomaton et le distributeur de boissons. De la pure fiction, pensez-vous ?

Pourtant, depuis 2007, la SNCF ouvre certains de ses halls de gare aux légumes et vous permet d’ajouter des choux et des radis – garantis sans pesticides – à votre train-train. Inspiré du modèle des Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), ce système permet de recevoir chaque semaine un panier de fruits et légumes bio. Comptez entre 10 et 13 euros selon la taille du panier, avec un supplément de deux euros pour ceux qui ne sont pas abonnés.

Vive le fast-bio

D’abord réservée à l’Ile de France, cette opération s’étend peu à peu : plus de vingt tonnes de fruits et légumes sont vendues chaque semaine dans une soixantaine de gares françaises. 100 000 paniers ont déjà été distribués depuis le début de l’opération.

Pour les abonnés, c’est l’assurance de recevoir ses poires et ses melons bio en quelques minutes. « J’habite à quelques pas de la gare, donc pour moi c’est très pratique », explique Hervé. « Je mange toutes les semaines des produits que je n’aurais probablement pas acheté s’ils n’étaient pas aussi disponibles. » Le producteur, après s’être acquitté de frais de location auprès de la SNCF, est lui assuré de vendre chaque semaine une quantité fixe de légumes. Et sans intermédiaire. Laurent Jouve, agriculteur en Pays-de-la-Loire, vend ainsi en gare d’Ancenis (Loire-Atlantique) 50 de ses 350 paniers bio hebdomadaires (voir reportage ci-dessous).

Quelques légumes pour le personnel

Quant au personnel de gare, il semble apprécier, lui aussi.« Ça change du quotidien : c’est très vivant et cela nous permet de rencontrer de nouvelles personnes », explique Vincent Barreau, qui travaille en gare d’Ancenis. « Et Mr Jouve laisse souvent quelques fruits et légumes pour le personnel, donc nous sommes ravis ! »

Ci-dessous, un reportage en son et en images (mais sans l’odeur du basilic, désolés) en gare d’Ancenis.

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Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

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  • Jérôme Dehondt : L’AMAP n’est pas un panier

    Merci de pousser un peu plus loin vos investigations. Si le producteur de votre reportage est en agriculture biologique, c’est loin d’être le cas de la grande majorité des producteurs impliqués dans ce système. La page du site du Francilien n’en fait d’ailleurs pas état en l’occurrence (http://www.transilien.com/web/site/...), et pour cause : il n’y a en Ile-de-France qu’une quarantaine de maraîchers bio, et tous sont d’ores et déjà en AMAP.

    La raison de cet engagement : l’AMAP n’est pas un panier, elle est bien plus que cela. Je vous invite à lire la charte qui régit les partenariats en AMAP et vous verrez que les paniers fraîcheurs n’en sont qu’une pâle copie. Pour la simple et excellente raison que l’objectif des AMAP n’est pas de contenter le consommateur pressé mais bien de fournir un revenu décent aux producteurs. En ces temps difficiles pour l’agriculture, la différence est tout de même de taille...

    Salutations amapiennes,

    Jérôme Dehondt - Porte-parole du MIRAMAP (http://miramap.org)

    7.07 à 21h33 - Répondre - Alerter
  • Dans quelles gares parisiennes trouve t-on ce genre d’initiative ? Comment participer ?

    28.06 à 21h09 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : du bio local ?

    Il ne peut s’agir du ême principe que celui de l’amap.
    Cette distribution avec pamplemousse et même ananas ne peut être locale.

    28.06 à 11h06 - Répondre - Alerter
  • En Midi-Pyrénées les légumes et fruits ne sont absolument pas en BIO !
    La SNCF ajoute à la confusion.
    De plus, oui, on favorise la consommation "fast" ...je ne vois pas en quoi est privilégié le lien social, les rencontres qui ont lieu en associations, Amap ou pas., car à la gare on ne se rencontre pas, on se croise !!!

    28.06 à 10h44 - Répondre - Alerter
  • Jean Lambert : Le Bio sur la bonne voie

    Bonjour
    et bravo pour votre volonté de relayer les avancées du bio.

    Ici, ça semble rouler comme sur des rails...
    Savez-vous si ces expériences se développent dans les gares, et par exemple à Lyon ?

    Une autre "avancée du bio grâce au rail" serait d’utiliser les tramways, et même de livrer des magasins de centre ville par ces tramways, comme aux Pays-Bas.

    Les parking-relais aux entrées de Lyon seraient aussi des points de vente favorables.

    Cordialement,
    Jean Lambert
    Réseau CVAAB
    le Réseau des Ceintures Vertes Alimentaires et Agriculture Biologique
    http://ReseauCVAAB.free.fr

    28.06 à 09h06 - Répondre - Alerter
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