Des règles globales imposées à tous pour généraliser l’utilisation des agrocarburants dans l’aviation. Voilà ce qu’ont revendiqué les avionneurs, – représentants des aéroports, des compagnies aériennes et des motoristes –, dont les géants Airbus et Boeing, au sommet « Aviation et environnement » qui s’est tenu à Genève la semaine passée.
La piste des agrocarburants classiques est mise à l’écart, peut-on lire sur le site de La Tribune. On parle plutôt de fabrication à partir de matières végétales (jatropha, caméline ou des espèces d’eucalyptus, de micro-algues...) qui ne mettraient pas en péril d’autres cultures. Problème : ces agrocarburants n’existent, pour l’instant, qu’en laboratoire.
Les avionneurs craignent, plus que le changement climatique, les conséquences économiques de la taxe carbone. La filière est responsable de 2% à 4% des émissions mondiales de CO2. Mais dans les prochaines années, le trafic aérien doit s’accroître de 5% à 6% par an.
A lire sur La Tribune.
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