publicité
haut
Accueil du site > Actu > Conso > Le jatropha, or vert prometteur ?
11-06-2008

Le jatropha, or vert prometteur ?

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Le jatropha, or vert prometteur ?
 
On connaissait le colza et le soja. Voici le jatropha, qui sert à la production de biocarburants. Mais là encore, gare aux dérives !
SUR LE MÊME SUJET

La culture du jatropha a valu à l’Institut royal des tropiques et à la Holding/Mali BioCarburant SA, l’un des prix européens de l’environnement 2008 pour les entreprises -le prix de la coopération internationale exactement. Stavros Dimas, le commissaire européen à l’environnement, leur a remis cette récompense pour leur production de biodiesel à partir de la plante jatropha au Mali. Une culture qui permet notamment d’aider les agriculteurs pauvres.

Mais qu’est-ce qui fait la valeur de cette plante ? Déjà, son atout principal est de pouvoir être cultivée sur des terres non agricoles. Et oui, cette plante appelée aussi « or vert », est très résistante et peut pousser sur des terres semi-arides. Du coup, elle n’est pas obligée de piquer les terres des cultures alimentaires. Encore mieux, elle lutte contre la désertification. Et comme elle n’est pas comestible, elle n’entre pas en concurrence avec le secteur alimentaire. Elle ne pourra donc pas être accusée de faire monter les prix, comme c’est le cas avec d’autres biocarburants. Petit plus : elle protège les sols de l’érosion et retient l’eau.

Revaloriser des espaces dégradés

De nombreux pays se tournent donc vers cette plante originaire d’Amérique latine : l’Inde, le Brésil, Madagascar ou encore des pays d’Afrique comme le Mali ou le Sénégal. « Au Mali par exemple, cette plante alimente des moteurs à pompe ou encore des groupes électrogènes », explique Jean-Stéphane Devisse, directeur adjoint des programmes du WWF. En Inde, c’est aussi un bon moyen pour donner vie à des zones sinistrées et valoriser les espaces dégradés. Actuellement, dans le West Benghal, le jatropha est cultivé sur 5 hectares, mais d’ici la fin de l’année, cette plante devrait couvrir 15 hectares.

Risque de dérives

Cette culture est une bonne idée si le jatropha est cultivé uniquement sur des terres dégradées et qui ne servent pas aux cultures alimentaires. Mais il y a un risque de dérives car « lorsque le jatropha pousse sur des terres de bonne qualité, son rendement est meilleur. Cela pourrait donc amener certains agriculteurs à délaisser les terres arides. Mais le problème, c’est que cela concurrencera les cultures alimentaires », prévient Jean-Stéphane Devisse. Plantées sur des sols riches, les noix de jatropha peuvent produire jusqu’à 1900 litres de biodiesel par hectare, c’est-à-dire deux fois plus que le colza. Mais le cas de cette plante n’est pas unique, rappelle-t-il : « C’est comme pour toutes les cultures, pour éviter toute dérive il faut que la production soit conditionnée très fortement par des critères sociaux et environnementaux stricts. »

Crédit photo : R. K. Henning. www.Jatropha.org

Sources de cet article

Le site de Au jardin.info

Le site de Enerzine

Le site de Jaropha

Le site de Actualités news environnement

Le site du Figaro

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas