Il y a des rencontres qui changent une vie. Pour Mathieu Belles, 31 ans, ce fut la spiruline, une micro-algue croisée sur les marchés de l’Inde. Coup de foudre pour ce micro-organisme riche en protéines, en vitamines B12, en bétacarotènes ou encore en fer. Marchand ambulant depuis sa jeunesse, il décide de poser ses sacs près de Narbonne, sa ville d’origine, et y plante sa ferme de spiruline. Aujourd’hui, il récolte son « algue du bien-être » tous les jours, entre mai et octobre. Séchée, celle-ci est vendue sous forme de spaghettis. Soucieux de son environnement, il a conçu une installation à 100 % autonome énergétiquement : séchoir solaire, éolienne, roue à aubes pour brasser l’eau des bassins. Car ce récent primé au programme « Envie d’agir » regarde déjà de l’autre côté de la Méditerranée. En Afrique, où il espère bien développer d’autres fermes autonomes de spiruline. « Il ne faut pas oublier que c’est l’une des solutions contre la malnutrition. » —
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