Une galette. Une simple galette composée à 99 ?% de polycarbonate (plastique) mais aussi d’aluminium, de vernis, de colorants et de l’étiquette qui se colle sur son dos. Voilà la recette indispensable à la fabrication du CD ou de son cousin le DVD. Une recette ingénieuse, que l’on utlise peu sous nos latitudes. Car, affaire de gros sous oblige, ces disques sont dans la plupart des cas conçus en Asie, à Taïwan notamment, où les coûts de main-d’œuvre sont modérés. Emballés dans des coffrets en plastique, ils prennent ensuite la direction des aéroports pour être vendus aux quatre coins du globe.
D’origine publicitaire, ou simplement gravé pour une utilisation ponctuelle, le disque finit souvent sa course au fond de la poubelle. Sa destruction - par incinération - ne pose pas de problème technique particulier. C’est en revanche un non-sens écologique. Car, contre toute attente, les CD ou les DVD sont parfaitement recyclables. Ils peuvent en effet servir à la fabrication de pièces automobiles, de boîtiers d’imprimantes ou d’ordinateurs. Pour cela, encore faudrait-il pouvoir rapatrier les objets destinés à la benne à ordures. Or, c’est là que le bât blesse. Si l’Allemagne a, depuis longtemps, mis en place une filière de récupération, la France est à la traîne. Une vieille rengaine en matière d’environnement.
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