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A Nantes, la solidarité met le cap sur le chocolat

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A Nantes, la solidarité met le cap sur le chocolat
(Crédit photo : alexis courcoux - www.stichelbaut.com)
 
Sur les traces du commerce de cacao, une vingtaine de skippers s’apprête à rejoindre le Mexique. L’idée ? Financer des projets éthiques des deux côtés de l’Atlantique.
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C’est une recette qui met l’eau à la bouche. Ses ingrédients ? Sport, culture et solidarité. Concoctée il y a trois ans par le « chef » skipper Damien Grimont, elle remet le couvert le 11 mars, avec la deuxième édition de la Solidaire du chocolat. Une vingtaine de marins – en duo sur des monocoques – prendra alors la mer depuis Nantes (Loire-Atlantique), avec un détour par Saint-Nazaire, pour rejoindre Progreso, au Mexique. Ils suivront les traces historiques des premiers bateaux affrétés au XIXe siècle pour le commerce de cacao. « Installés dans la province du Yucatán, les Mayas ont été les premiers à cultiver cette fève », explique Damien Grimont.

100 000 spectateurs au départ

Le concept de la course est limpide : chaque binôme de navigateurs représente une association, avec un projet, financé par un mécène à hauteur de 25 000 euros. Pour la première édition, en 2009, les Nantais de Bolivia Inti Sud Soleil ont ainsi pu fabriquer et vendre, à bas coût, 2 000 cuiseurs solaires à des foyers d’Amérique du Sud. Dans la préfecture de Loire-Atlantique, la Solidaire a permis à l’association « Toit à moi » de financer un appartement pour une famille sans abri.

Benoît Parnaudeau, qui porte les couleurs de Cohérences Rio + 20, a décidé, pour la deuxième fois, de participer à cette transat même si, crise oblige, il a été difficile de boucler le budget et de trouver des sponsors. « C’est une démarche responsable et citoyenne, pas une action de communication, comme le sont d’autres courses qui n’ont de solidaire que le nom. » Damien Grimont renchérit : « Avec cet événement, on sort des cases. On réunit sport, musique – avec cette année Manu Katché et Yaël Naïm – et solidarité. On n’attire pas seulement les amoureux de la voile, on fédère et croise tous les publics. » Et le public suit ! En 2009, 100 000 personnes ont assisté au départ et 20 000 Mexicains étaient de la fête à l’arrivée des bateaux dans le Yucatán. « Et pourtant, ce n’était pas gagné ! Chez nous, la voile était vue comme un sport de riches », lance Eugène Zapata Garesche, coordinateur du volet mexicain de la course. « Mais aujourd’hui, cet a priori a changé. La population est très impliquée dans la transat : elle prépare les repas pour les skippers et les visites de la région pour le public ! »

Boule de neige au cacao

En raison des règles locales de défiscalisation des dons au Mexique, les ONG du pays ne sont pas associées directement à un bateau mais profitent des retombées de la Solidaire, grâce aux ventes des produits dérivés – en chocolat, bien sûr ! – sur les stands nantais. Depuis trois ans, les projets d’écotourisme fleurissent sur la côte est du Mexique : nettoyage des canaux et des voies aquifères, tri sélectif, etc. Les échanges culturels entre étudiants du Yucatán et des Pays de Loire se multiplient, les collégiens français apprennent la culture maya… La Solidaire du chocolat a fait boule de neige. Vous doutiez encore des bienfaits du cacao ? —

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